Je ne suis pas vacciné parce que …

Je profite aujourd’hui de la tribune que m’offre mon site internet pour écrire sur ma situation de non-vacciné. Je n’aurais jamais imaginé faire ça un jour. Ressentir le devoir de m’expliquer sur un choix aussi personnel que celui de se faire vacciner ou non. Je ne pensais pas non plus qu’une telle décision puisse à ce point me marginaliser. Je le fais aujourd’hui puisque je considère que nous sommes à un point de bascule, à un moment clef de l’histoire de l’humanité. Les mots que j’utilise sont forts mais croyez-moi, ils sont pesés et choisis.

A travers cette crise sanitaire du coronavirus, c’est l’ensemble de notre système qui est en train d’être remanié, et ce, sur tous les points. La notion de singularité des individus qui m’est si chère, est en train de disparaître au profit d’un corps social. Nous allons tout droit vers le monde de Mr Huxley et son « totalitarisme doux » qui repose sur une servitude volontaire. Sauf qu’ici il n’y a pas vraiment de récompense pour les bons citoyens, puisque leur soumission leur permet juste de récupérer un peu des libertés qu’ils ont perdues. Libertés désormais soumises au contrôle.

Depuis plusieurs années j’observe à mon échelle une simplification des rapports humains, de plus en plus basés sur des raisonnements manichéens simplistes et sur la construction d’archétypes bien identifiés et identifiables (ces derniers sont toujours liés à des valeurs morales). C’est toujours le bon ou le mauvais, le oui ou le non, le pour ou le contre (d’ailleurs celui qui ne se prononce pas est d’office contre). Ici, on l’a bien compris, le mauvais, l’irresponsable, le fou, c’est le non vacciné. La chasse est ouverte et tous les coups sont permis.

J’essaye de gérer ma situation de paria du mieux possible. Je dirais même qu’elle m’a apporté une certaine forme de paix intérieure et de tolérance que je n’avais pas avant. Être sans cesse décrit comme l’homme à abattre et vu comme la bête immonde, m’oblige toujours à me questionner sur ce choix si difficile de ne pas me faire vacciner contre le (ou la ?) Covid-19. Chaque jour qui passe est d’ailleurs une remise en perspective de mes propres certitudes à la lumière des nouvelles données, des nouvelles études. Mais ce qui demeure inexorablement et inconditionnellement immuable en moi, est mon refus d’entrer dans un nouveau modèle sociétal où le « risque zéro » fait loi.

Grâce à ça, je vois mes congénères vaccinés plus comme des victimes que comme des oppresseurs et j’ai beaucoup d’indulgence. Le coronavirus et toute cette gestion de la crise nous a tous frappés de plein fouet. Je suis conscient que tout le monde ne peut pas, ou ne souhaite pas, faire ses recherches, mener ses propres réflexions et aller à l’encontre du narratif dominant.

Une parole de religieux en blouse blanche

Le vaccin contre le Covid-19 est devenu, était dès le départ, un objet de fanatisme. Comme dans toutes les religions, il y a les modérés … Et il y a les extrémistes. Ceux qui tiennent les non vaccinés comme responsables de tous les maux, jusqu’à en faire des citoyens de seconde zone, des véritables parias qui mettraient en danger le corps social. Ceux-là sont certainement les plus apeurés, les principales victimes d’une propagande qui les a rendus fous. Je pense que même eux ne se reconnaissent plus tant leur propos sont radicaux et en dehors de toute réalité.

Effectivement, nous ne sommes plus dans la science mais dans la religion. Une religion dont la déité prônée serait le sacro-saint schéma vaccinal complet (qui ne le sera jamais …). Les politiciens vouent une foi indéfectible pour ce nouveau Dieu pharmaceutique, au point de délaisser des faits empiriques établis (tels que l’incapacité des vaccins à mettre fin à l’épidémie, à limiter la transmission ou l’infection, la supériorité de l’immunité naturelle etc…). À partir du moment où nous basculons dans la religion, nous sortons de la raison et de l’objectivité pour entrer dans l’ère de l’idéologie.

On musèle le peuple et tout esprit critique au nom d’assertions moralisatrices enfantines qui mènent à le désubstantiver. L’individu n’a de valeur et de dignité éthique que le corps social. L’individu, comme simple partie de cette unité, est voué à tous les sacrifices pour coller au nouvel idéal. Si bien que le corps biologique de chacun ne lui appartient plus.

Ne vous trompez pas, aujourd’hui du bon côté, vous pouvez basculer très rapidement … Le vacciné d’aujourd’hui est le non vacciné de demain. Effectivement, le refus du gouvernement de limiter le pass vaccinal dans le temps, révèle que si vous ne souscrivez pas à l’abonnement vaccinal récurrent (4 doses par an), vous perdrez vos droits et vos libertés. Et ce, alors même qu’on s’oriente vers la fin de l’épisode épidémique et vers une maladie de plus en plus bénigne, qui pourrait revenir de manière saisonnière (non, nous n’éradiquerons jamais le virus). Alors pourquoi ?

Alors même qu’on observe que les pays qui n’ont pas vacciné massivement ne s’en sortent pas moins bien que nous. C’est même l’inverse. Globalement, ils s’en sortent mieux. La vaccination massive n’est ni justifiée, ni documentée, ni argumentée, ni rien. Ce qui est désormais sûr et certain, c’est que la vaccination massive favorise la propagation du virus. TOUS les pays qui ont vaccinés à grande échelle se sont retrouvés confrontés à des pics épidémiques qu’ils n’avaient jamais connus auparavant. L’Australie par exemple (qui sont les plus délirants, les plus extrémistes) a connu un pic épidémique post vaccination qui représentait 80% du total des cas depuis le début de l’épidémie. C’est indéniable, tout simplement indéniable ! Les chiffres sont là et la situation mondiale est consultable ici. Oui, l’administration du vaccin favorise l’apparition de variants et la propagation du virus. Le nombre de cas positifs explose en post vaccination. Des territoires qui étaient relativement peu impactés, ont vu leur nombre de cas exploser après des campagnes de vaccination massive. C’est la réalité. Dire autre chose est un mensonge. S’entêter dans sa voie, c’est rester dans la religion et l’idéologie !

Et lorsque Mr Castex déclare chez Mr Bourdin que la meilleure protection est celle que procure un schéma vaccinal complet, c’est faux ! C’est un mensonge ! La meilleure protection est celle qui découle d’une infection (immunité plus profonde et plus large). Aucune étude ne démontre l’inverse ! Tous les épidémiologistes l’ont dit, une large immunité dans la population est gagnée grâce à la combinaison de personnes ayant été infectées (les personnes ne présentant pas de risque majeur de formes graves, soit une large majorité de la population) et de personnes vaccinés (plus faible puisqu’elle concerne en l’occurrence les personnes âgées, immunodéprimées et toutes ces catégories vulnérables). Se dire ainsi « pour » ou « contre » le vaccin n’a absolument aucun sens. C’est du débat de façade qui ne peut rien amener de constructif sinon du buzz médiatique. Il faut prendre tellement de paramètres en considération …

De la poudre de perlimpinpin en guise d’appui scientifique

Saviez-vous que la décision de raccourcir le délai de la dose de rappel à 3 mois a été motivée par seulement 2 études ?  Vous pourrez lire à ce sujet le communiqué de ANSM (agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). On peut d’ailleurs y voir apparaitre « En conclusion, bien que les données soient limitées, les résultats des 2 études cliniques et de l’étude cas-témoin décrits ci-dessus permettent de suggérer que les schémas homologues et hétérologues utilisant des vaccins ARNm permettent d’induire une réponse anamnestique robuste, y compris lorsque la dose de rappel est administrée dès 3 mois après la primo-vaccination. ». La première est une étude Nord-Américaine qui se base sur 458 adultes et la seconde est Anglaise et porte sur environ 3000 sujets de 30 ans et plus. La Haute Autorité de Santé (qui est apparemment omnipotente et omnisciente) quant à elle, a déclarée se baser sur l’avis de l’ANSM. Dans ce communiqué, cette dernière précise, je cite «  se prononcera ultérieurement sur l’administration de ce rappel à l’ensemble des adolescents de 12 à 17 ans. En effet, l’essai clinique conduit par le laboratoire Pfizer visant à évaluer l’efficacité et la tolérance d’une dose de rappel chez les adolescents est en cours. ». C’est donc Pfizer qui est chargé d’évaluer Pfizer.

Nul besoin de développer, je considère que l’information se suffit à elle-même. Des exemples comme ça, j’en ai à la pelle. Je passerai aussi sur le CV de Pfizer et les faits honteux et abominables pour lesquels ils ont étés condamnés (faite vos recherches).

Le gouvernement a dû s’adapter après que beaucoup d’études ont démontré que le vaccin n’avait aucun impact sur la transmission et la contamination. Celle-ci (menée sur 68 pays et 2947 comtés américains) nous indique même que plus le taux de vaccination est élevé dans un pays, plus les cas de Covid-19 se multiplient par rapport à des pays très peu vaccinés (qui vient renforcer ce que je disais plus tôt). Celle-ci, du très populaire Lancet montre qu’il n’y a absolument rien de significatif entre vaccinés et non vaccinés. Heureusement que la durée de vie de l’information est à peu près de 2 semaines ! Tellement nous avons été inondés par ces arguments, qui étaient donc fallacieux. Comme le dit Mr Castex (toujours à notre ami Mr Bourdin) « A un moment on a pensé que le vaccin réduirait la transmission et la contamination ». Toute la propagande gouvernementale était donc basée sur un « on pensait que » ? Et ça passe. Le génie français de toujours faire passer l’innommable pour de l’incompétence ou de la méconnaissance me surprendra toujours. Comme on nous parle toujours comme à des enfants irresponsables et inconscients, je vais faire pareil. “Quand on ne sait pas, on ne fait pas !”

Personne n’est en mesure de démontrer l’efficacité des vaccins anti-covid, PERSONNE. Plus on avance dans le temps, plus c’est leur inefficacité qui apparaît de plus en plus criante. La littérature scientifique et médicale est aujourd’hui très documentée à ce sujet. Encore une fois, il est possible de trouver tout et son contraire. On peut faire parler les chiffres dans un sens comme dans l’autre. Ce qui est sûr, c’est qu’aucun consensus n’existe ! Aucune certitude irréfutable n’existe ! Et c’est bien normale pour des vaccins crées à la hâte, avec des procédures d’évaluations bâclées (ce qui a été l’avis donné par la chambre des Lords en Angleterre, qui a refusé de rendre la vaccination obligatoire pour les soignants, basé sur ce simple constat logique, réaliste et réfléchi).

L’endoctrinement de la population est aujourd’hui trop grand, trop fort, trop puissant. Je comprends qu’il est très difficile de sortir du narratif. Cependant beaucoup se voilent la face, ne voulant pas croire à une ingénierie sociale d’une ampleur encore jamais vue. J’y viendrai plus tard, mais je peux utiliser le terme de « coup d’état mondialiste » en étant très serein et droit dans mes bottes. Un terme qui n’est pas galvaudé tant le changement de modèle sociétal est nécessaire pour ces élites, pour sauver le système bancaire et pour sauver la planète aussi selon eux (je reviendrai aussi sur le « eux », qui peut paraître flou pour certains).

Au sommet de la bouffée délirante : les enfants pris à parti

Et pour ça, absolument tout est permis … Même de toucher aux enfants. Je dirai même que c’est une nécessité pour cadenasser l’endoctrinement de la masse. Toutes les valeurs morales chères à notre société sont balayées d’un revers de main, sacrifiées sur l’autel d’un projet qui nous dépasse tous. Comment peut-on accepter de masquer les enfants en intérieur et en extérieur pendant des journées entières ? Comment peut-on bouleverser autant la vie d’êtres humains en formation ? Comment peut-on engendrer des retards de développement, des troubles mentaux graves, des troubles du comportement, des troubles de la personnalité, voire dans les pires des cas … Des suicides d’enfants (qui étaient jusque-là pratiquement nuls, et qui ont explosé).

Je parle des enfants mais on peut aussi y inclure les étudiants ! Cette étude parmi tant d’autres, démontrent une forte hausse des suicides chez les étudiants de l’université de Wuhan, celle-ci démontrent aussi une hausse du taux de suicide. Bref, inutile d’être un génie pour comprendre que culpabiliser, enfermer, masquer, mettre en quarantaine des enfants et des étudiants … Est une folie !

Une folie délirante ! Une folie génocidaire ! Le Centre Nationale de Ressource Textuelles et Lexicales définit un génocide comme cela : « Extermination systématique d’un groupe humain de même race, langue, nationalité ou religion par racisme ou par folie. ». Ici c’est par la folie ! Une folie injustifiée et injustifiable ! On sait aujourd’hui que les enfants sont dans leur immense et écrasante majorité des porteurs sains, qu’ils ne développent pas de formes graves … Que ce satané virus ne les impacte pas ! Qu’il faudrait peut-être même que le virus circule un maximum auprès de leur population pour engendrer une barrière immunitaire. Qu’est ce qui peut justifier un tel déferlement délirant ? On traite les enfants comme des criminels en puissance, alors qu’il n’est même pas clairement établit qu’ils transmettent la maladie avec une charge virale suffisante pour tuer.

J’éprouve une tristesse infinie lorsque je passe devant l’école primaire qui se situe en bas de chez moi et que je vois tous ces enfants masqués dans la cour de récréation. Qui assumera d’avoir volé leur enfance, d’avoir volé tous ces moment de vie si important à cet âge-là ? D’avoir pris leur insouciance et leur innocence en les faisant protagoniste de quelque chose qui ne les concerne même pas … Qui ne concerne pas grand monde d’ailleurs. A quelle vie les prépare-t-on ? Une vie d’esclaves biométriques bien paramétrés ? Ce n’est ni plus ni moins que de la domestication, de l’élevage aux grains de sujets soumis et manipulables à souhait ! Une nouvelle génération déconnectée du réel, du vivant et de l’humain. Mais connectée, très connectée, ultra connectée aux serveurs informatiques, à internet …

Bref. Arrêtons cette folie ! Arrêtez de tester vos enfants ! Arrêtez tout ça ! Aujourd’hui, une lettre ouverte d’une préparatrice en pharmacie m’a glacé. Comment tant de parents ont pu tomber dans la folie ? Pieds et mains liés par un quotidien déjà aliénant. Dans la course effrénée de leur vie, ils sont obligés de croire au bien-fondé de tout ça, sinon on ne vit pas. Je le sais et le conçois parfaitement, mais à travers cet article, c’est un cri du cœur que j’envoie, en espérant une prise de conscience, un regain de vie et d’espoir !

Lorsque le gouvernement a annoncé se questionner sur la vaccination des enfants (les adolescents n’ont pas eu la chance de voir leur cas interrogé) … Qui a réellement cru à ce questionnement ? Cet écran de fumé, ce mirage démocratique. En deux semaines la décision était entérinée, on y va ! Comment aurait-il pu en être autrement ? Qui a pensé qu’ils pourraient reculer ? Pour moi ça n’a jamais fait aucun doute. Alors même que la communauté scientifique et médicale alerte sur cette dérive (on n’est pas à une près, après tout, pour la première fois de notre histoire, on vaccine les femmes enceintes).

Tout ça donne le vertige … Il est grand temps de se questionner, de faire renaître cette liberté oubliée, perdue dans les méandres de leurs palabres, d’assembler le puzzle … Tout est sous vos yeux ! Ne vous laissez pas aveugler, ne vous laissez pas prendre à ce macabre jeu dont vous sortirez perdant dans tous les cas ! Vous n’êtes que le pion sur l’échiquier (comme vous l’avez toujours été).

Pirouettes et mascarade : Quand les chiffres perdent tout leur sens

La parade à toute cette fumisterie vaccinale est arrivée assez rapidement : Les formes graves ! C’est le nouvel argument massue qui est brandi à tout bout de champs pour justifier la poursuite de la politique telle qu’elle est, et même, son durcissement. Il arrive certes un peu tard, mais à point nommé. Le chat retombe toujours sur ses pattes. Et encore une fois, chaque avis peut trouver des appuis scientifiques. Ce qui est sûr c’est qu’à l’heure actuelle, les admissions en soins critiques (cette appellation désignant un regroupement de 3 services : le « soin continu » qui représente 42% des lits, la réanimation qui en représente 30% et enfin le soin intensif correspondant à 28% des lits en 2019), pour les personnes en dessous de 65 ans est très faible, voire peu significatif en dessous de 45 ans … Une victoire permise par le vaccin ? Je n’en suis pas sûr et il me paraît difficile de le prouver, tant le risque d’effectuer une forme grave pour une personne qui n’est pas, de base, ciblée par le virus est faible.

Pour défendre ma position, je n’ai malheureusement pas trouvé les chiffres que je cherchais, à savoir les nouvelles admissions de patients covid durant la période pré vaccination (et donc aussi celle des variants les plus virulents). Je les ai donc compilés moi-même, en me basant sur les chiffres disponibles sur data.gouv.fr, rubrique « données hospitalières relatives à l’épidémie de COVID-19 ».

Je me suis basé sur une période de 1 mois entre le 24 Février 2020 (date de début des statistiques) et le 05 avril 2020 (juste avant l’extension du premier confinement). Donc de la semaine 9 à la semaine 14 de l’année 2020. Sur cette période, il y a eu exactement 102 nouvelles admissions toutes classes d’âge confondues. Pour le détail, O patient entre 0 et 9 ans, 1 patient entre 10 et 19 ans, 1 patient entre 20 et 29 ans, 6 patients entre 30 et 39 ans, 11 patients entre 40 et 49 ans, 26 patients entre 50 et 59 ans, 37 patients de 60 à 69 ans, 20 patients entre 70 et 79 ans, 20 patients de 80 à 89 et enfin 0 de 90 et plus. Bingo ça nous donne bien 102. Encore une fois, l’information me semble se suffire à elle-même. Pour que les nouvelles admissions augmentent sensiblement et deviennent même quotidienne, il faut attendre le début d’été 2021.

Aujourd’hui le 13 janvier 2022 (soit deux jours avant l’instauration du pass de la honte), nous sommes à une moyenne de 22,5 patients covid par département (parfois c’est plus comme en Haute Garonne où ils sont 31, parfois moins, comme en Corrèze où ils sont 6 …). Les chiffres précédents, comme les suivants sont issus de la page data.gouv tableau excel appelé « données hospitalières établissement covid 19 ».

C’est une hérésie que de faire revêtir la culpabilité de la crise de l’hôpital aux personnes non-vaccinées, j’irai même plus loin en affirmant que c’est une hérésie de la faire porter sur le dos du covid. Depuis des dizaines d’années à cette période il y a des opérations reportées, des hôpitaux surchargés et des soignants sur la corde raide. Ils manifestent depuis des dizaines d’années contre le manque de moyens et le manque d’effectif. C’est tout simplement de malhonnêteté intellectuelle et ça rentre dans ce climat de persécution et de stigmatisation envers les dissidents.

Au 11/01/2022, sur la totalité de la ville de Paris (les données sont classées par département …), il y a eu 98 passages aux urgences pour suspicion de covid et un nombre total de 1478 passages aux urgences avec un diagnostic médical renseigné, soit à peu près 6,6% des « passages » aux urgences le sont pour suspicion de covid. Je ne suis pas sûr qu’en enlevant 3 à 6% du trafic généré par le covid, l’hôpital respire et sorte de la crise dans laquelle le secteur est embourbé depuis des années et des années (surtout si on prend en compte la fiabilité des tests covid, qui a souvent été remise en question, notamment par le centre pour le contrôle et la prévention des maladies aux Etats-Unis).

Dans sa dernière vidéo en date intitulée « effets de la vaccination sur l’épidémie », le professeur Raoult déplore 12 décès liés au covid 19 sur le dernier mois (au risque de vous surprendre, la mort existe toujours malheureusement, certain ont découvert son existence récemment … Je ne sais pas si c’est complotiste de dire que la mort a toujours existé).

Dans tous les cas, les indicateurs changeront toujours pour continuer dans l’escalade. Vous serez aussi noyés dans des termes médicaux, des taux, des acronymes … Taux d’incidence par exemple (déjà le terme de taux, c’est des pourcentages, c’est précis, combiné au terme incidence, c’est du sérieux), c’est en fait le nombre de nouveaux cas rapportés à la taille de la population cible. Il n’est donc pas étonnant qu’on vous parle de taux d’incidence sous le règne d’omicron, qui se répand comme traînée de poudre (sans engendrer ni hospitalisation, ni décès, ni hausse de la pression). Le but est donc bien de rester dans la corroboration permanente …

Nous sommes face à une information partisane et, appelons un chat “un chat”, de la propagande pro vaccination. Mon but n’est pas de dire que tout le monde est pourri et corrompu ! Mais je souligne le fait que tout le monde travaille avec les mêmes informations orientées et bénéficie du même matériel de base pour construire son discours. Un matériel, qui, on l’a vu, est largement manipulé à la source.

Je pense que beaucoup de personnes qui enjoignent à la vaccination, avec parfois des propos très durs, très crus et très violents, sont convaincus du bien-fondé de leur démarche. Et ce même si leur discours apparaît très facile, s’apparente à une logique implacable et fait largement appel à l’émotionnel comme à des valeurs de solidarité et d’humanisme. La solution est tellement simple : « fais toi vacciner (et coopère aussi dans le même cas à tout ce qui accompagne cet acte) ».

A 100% de vaccinés on ne pourra plus montrer du doigt les non vaccinés, les coupables seront les unidoses, les doubles doses … Il y aura toujours quelqu’un ! Alors qu’à 100% de vaccinés, il y aura juste 100% de vaccinés à l’hôpital.  Comme la part entre vaccinés et non vaccinés hospitalisés n’est pas significative et ne viendrai pas renforcer le discours dominant, nous sommes donc appelés à remettre les chiffres en perspective et réfléchir par rapport aux populations ciblées, il y aurait donc proportionnellement plus de non vaccinés (sans précision sur leur profil).

On fabrique donc des chiffres de manière virtuel, sur des projections … Si il y a 100 non vaccinés hospitalisés sur 5 millions et 2 500 vaccinés sur 60 millions, alors si on rapporte à la taille de votre population, on déduit que vous avez plus de chance d’être hospitalisés en étant non vaccinés. C’est le résultat d’une réunion de crise pour trouver cette échappatoire, ça bosse ! On fabrique des chiffres et des indicateurs comme on fabrique votre consentement (qui n’est pas du tout libre et encore moins éclairé, cette notion fait partie du monde d’avant), dans cette optique, je vous conseille « la fabrique du consentement » de Noam Chomsky et Edward Herman » et/ou les interventions de Idriss Aberkane.

Le chiffre des « personnes hospitalisées » mis à jour quotidiennement et repris partout entre presse écrite, télévision, radio … M’a toujours paru extrêmement loin des tableaux Excel du gouvernement que je consulte plusieurs fois par semaine. Au 13/01/2022, il était à peu près de 24 000 patients hospitalisés, ce qui est énorme.

Ce chiffre ne reflète pas la réalité ! Il est biaisé par quelque chose de très simple. C’est la sémantique utilisée pour décrire cet indicateur qui m’a interpellée et amené à creuser. J’ai retrouvé ce chiffre sur le site gouvernement.fr et il est décrit comme tel : « Nombre de patients actuellement hospitalisés atteints de la COVID-19 ». A aucun moment cette phrase nous dit que le patient est hospitalisé à cause du (ou de la) Covid 19. Ce sont en fait les patients hospitalisés qui ont été testés positifs en vue de leur entrée à l’hôpital ! C’est incroyable, mais quelqu’un qui rentre pour une autre pathologie, un autre problème qui n’est absolument pas lié au covid (on peut penser à tout) peut rentrer dans ce chiffre si il est testé positif, il devient donc un patient hospitalisé atteint du covid. De par mon expérience empirique, je savais qu’il était possible qu’un patient se fasse tester lors de son entrée à l’hôpital, afin de le placer dans des chambres dédiées pour éviter la contamination. Cependant, à partir du moment où il n’est pas traité pour cette pathologie, la démarche de l’inclure dans les personnes hospitalisées covid me semble extrêmement dérangeante puisque beaucoup d’indicateur sont calculés à partir de ce chiffre, et sont donc biaisés. A partir de ce constat, on peut légitimement se poser la question des morts covid, sont-ils des morts à cause du covid ou atteints du covid ? Tous ces chiffres ne sont que le fruit de manipulations et de mensonges.

Ça a été pareil partout, puisque un journal danois l’évoque en présentant ses excuses à la population, en titrant « nous avons échoué », ils écrivent notamment « nous n’avons pas été assez vigilants lorsque les autorités ont dû répondre à la question de savoir ce que signifiait réellement le fait que des personnes soient hospitalisées avec le Covid et non à cause du Covid. Parce que cela fait une différence. Une grande différence. Exactement, il a été démontré que les chiffres officiels d’hospitalisation étaient 27% plus élevés que le chiffre réel du nombre de personnes hospitalisées à cause du coronavirus. Nous ne le savons que maintenant. ». Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls à avoir présenté leurs excuses en Europe, pour avoir été hypnotisés, aveuglés et manquer largement de sens critique à l’égard des politique gouvernementales. L’omerta qui règne sur ce sujet est absolument terrifiante.

Une histoire de bénéfices/risques : Zoom sur les effets secondaires des vaccins

Alors que les études concernant les rappels commencent à arriver (et elles ne sont pas toutes à l’unisson dans le sens de l’optimisme), beaucoup pointent déjà du doigt un affaiblissement de la réponse immunitaire. Non seulement face au covid mais aussi et surtout face à d’autres pathologies. Le 11 janvier 2022, Marco Cavaleri, le responsable de la stratégie vaccinale au sein de l’agence Européenne du médicament a exprimé beaucoup de doutes quant à la stratégie des rappels répétés à très courtes intervalles. Il a aussi affirmé que l’administration d’une quatrième dose n’était même pas à l’ordre du jour, tant le manque de données était criant. Peu de temps avant, Mister Castex annoncé lui que la quatrième serait bientôt prête. La cacophonie ambiante qui a toujours régnée, a toujours profitée à la stratégie gouvernementale.

Dans ce contexte et en sachant pertinemment que le virus perd de sa virulence avec le temps, comment est-ce possible de brandir cet argument des formes graves pour toute la population (et d’y inclure les moins de 45 ans) et de généraliser une politique vaccinale accompagnée par des outils de ségrégations, en se basant sur cette information ? Cet argument infaillible, nouvelle base de la doxa du tout vaccinale, me paraît donc extrêmement fragile.

Dans cette optique, j’attire votre attention sur une étude danoise publiée par le British Medical Journal, intitulée « SARS-CoV-2 vaccination and myocarditis or myopericarditis: population based cohort study » et qui porte donc sur les potentiels dangers post vaccination, est extrêmement intéressante. Premièrement, elle porte sur presque 5 millions d’individus (ce qui en fait une des plus larges études sur le sujet), deuxièmement, elle est assez récente mais aussi assez ancienne, pour la mettre en perspective avec les décisions de ces derniers mois (elle a été acceptée en novembre 2021).

Que nous apprend cette étude ? Sur exactement 4 931 775 individus, il y a eu 269 personnes qui ont développés des problèmes cardiaques post vaccination, soit 0,005% et 108 étaient des jeunes de 12 à 39 ans soit 0,0022%. Ce qui paraît faible, mais quand on regarde le taux de létalité du covid dans la même tranche d’âge, il n’est pas si éloigné (0,0013%), comme le rappelait le professeur Raoult dans une de ses dernières intervention.

Un taux qui va encore diminuer avec le temps. Il me semble important de préciser que ces résultats ont été obtenus à 28 jours post vaccination, soit 10 minutes à l’échelle d’un vaccin administré de manière si massive. Il faut aussi préciser que la majorité de ces cas étaient liés au vaccin développé par Moderna (dans l’étude, sur 498 814 individus vaccinés avec cet élixir de la firme américaine au développement économique exponentiel, 21 ont développés des problèmes cardiaques, soit 0,004%). Moderna qui est d’ailleurs toujours bien présent dans vos centres de vaccination.

Je pourrais aussi évoquer le rôle et le comportement de la protéine Spike dans l’organisme, et le fait que personne ne puisse, à ce jour, affirmer que ces vaccins n’ont aucun impact sur la fertilité (des études menées sur des personnes décédées du Covid, ont montré après autopsie que la protéine Spike issue de l’inoculât pharmaceutique, avait atteint les organes génitaux, créant de gros dégâts dans ces derniers).

C’est cette même protéine qui est mise en cause dans cette large étude, qui vise à étudier l’impact des vaccins covid sur toutes les causes de mortalités (ce qui me semble très à propos puisque personne n’est en mesure d’attribuer un décès au seul et unique covid 19). Je vous invite à la consulter ou à lire au moins la conclusion, qui est très intéressante … Elle vient confirmée des études précédemment menées et nous indique, qu’il n’y a pas de bénéfices de la vaccination sur la classe d’âge 0-44 ans. Elle vient aussi nuancer l’efficacité des vaccins sur les classes d’âge plus vielles et remet partiellement en question le bénéfice risque, en arguant que nous n’avons jamais comparé les bénéfices des vaccins par rapports à leur coûts, mais toujours par rapport au coût de la maladie. “As a consequence, until a better predictive variable is found, our results clearly suggest that the benet-risk balance forthe 0-44 years old is not in favor of those COVID-19 vaccines”.

Le bénéfice / risque de la vaccination pour tous me paraît encore une fois, loin d’être une vérité absolue et irréfutable. Je persiste et signe en disant que des politiques de vaccination massive ne sont pas justifiées et contribuent au maintien de l’épidémie.

A une époque, les médecins soignaient…

Pour ma part, j’ai toujours été un pro traitement. Et il y a beaucoup de possibilités ! Entre ivermectine, azytromicine, hydroxychloroquine … Que ce soit en prophylaxie ou en curatif, les choix ne manquent pas, sans parler des cures fortifiantes à base de zinc, de vitamine D et C, de quercetine, d’huiles essentielles…etc. Mais évoquer ce type de médecine alternative et sortir du dieu allopathe, me ferait d’office passer pour une personne qui danse nu autour d’un feu en invoquant les esprits de la forêt. Blague à part, en plus de la variété possible de traitement, il me semble important de souligner que tous ces médicaments sont parmi les plus sûrs et les plus connus (et accessoirement peu chers).

La manière dont a été traité l’hydroxychloroquine relève encore de l’incompréhension la plus totale. Comment ce médicament en vente libre depuis plus de 50 ans et utilisé par des milliards de personnes à travers le monde, a pu être subitement classé en substance vénéneuse (pour éviter le risque d’automédication et de surdosage ? Une obligation d’ordonnance me semble être plus adaptée). Mme Buzyn ne nous a pas livré tous ses secrets. En tout cas, le professeur Raoult a été récemment relaxé de toutes les charges qui pesaient contre lui et surtout des accusations de charlatanisme portées par le conseil national de l’ordre des médecins (il a tout de même écopé d’un blâme). Cette accusation envers un si grand scientifique connu et reconnu dans le monde entier, m’avait fait bondir. Les études concernant l’utilisation des médicaments que j’ai cités plus haut ne manquent pas.

Il y a peu, le Mexique a quant à lui annoncé des résultats remarquables avec l’ivermectine (ce n’était pas les premiers, puisque il y a eu un début de scandale qui impliquait le Dr Andrew Hill, expert à l’OMS qui après avoir rendu un rapport très encourageant concernant cette molécule, l’a subitement changé 2 semaines plus tard). Je viens de me rendre compte qu’un des profils tweeter s’étant rendu coupable de faire le relai de cette information, a été malheureusement suspendu. Cette étude vient étayer et confirmer les études précédentes sur l’efficacité de l’ivermectine (tout en réfutant des études qui affirment le contraire). Beaucoup d’études ont décrédibilisées cette molécule, en utilisant sciemment un protocole inadapté (notamment en l’administrant de manière trop tardive).

Il faudra aussi revenir sur le rôle des réseaux sociaux, acteurs croissants et pilliers majeurs dans la propagande covidienne et vaccinale, sans le concours de qui, tout ça aurait été beaucoup plus difficile. La censure en guise de protection. Mais tout va bien puisque le Paxlovid, médicament signé Pfizer arrivera bientôt en France (prévu pour fin janvier 2022). Médicament décrit comme ultra performant, fruit de reprises de travaux commencés en 2003 suite à la première épidémie de Srars en Asie du Sud Est (testé, évalué et promu par Pfizer). Il faudra quand même sélectionner les patients à qui il sera administré, puisqu’un traitement complet coutera un peu plus de 600€. J’espère qu’il sera de meilleure facture que le remdisivir (que l’Europe avait achetée en masse et qui, en plus de ne pas fonctionner, est aujourd’hui formellement déconseillé, un scandale parmi tant d’autre).

Inutile d’avoir fait médecine pour me dire que dans ces conditions je refuse 4 injections par an, ce qui d’ailleurs s’apparenterait plus à un traitement qu’à un vaccin, alors même que j’ai 31 ans et aucunes comorbidités. Bien sûr, il y aura toujours des médias comme Konbini ou Brut, pour aller interviewer le cas d’une jeune fille de 25 ans atteinte de covid long ou nous sortir celui d’un jeune homme de 21 ans sans antécédents ni comorbidités décédé du covid. Mais dans sa très large majorité, nous savons qui est la cible prioritaire de cette maladie et c’est très clair (et ça l’a toujours été).

Au-dessus de tout, il est indéniable que cette maladie ait révélé la fragilité de la population, et principalement celle des pays du nord, habitué à la surconsommation et au stress. C’est un virus qui fonctionne beaucoup en synergie avec d’autres pathologies. Il est rendu plus fort par les autres défaillances des corps, il s’immisce et grandit avec les comorbidités. Et encore une fois, la médecine allopathique (érigée en seule et unique voix curative) arrive pour soigner le problème finale mais jamais pour traiter les multiples causes. Richard Horton, rédacteur en chef du Lancet depuis 1995, a qualifié ce coronavirus comme un syndrome et réfute le terme de pandémie (ce qui est normal puisque une pandémie devrait toucher tout le monde, au même niveau, sans distinction, ce qui n’est pas le cas ici), pour se concentrer sur le terme de syndémie (néologie entre synergie et pandémie), qui a été créé dans les années 90 par l’anthropologue médical américain Merill Singer pour définir une situation où « deux ou plusieurs maladies interagissent de manière à causer plus de dommages que la simple somme de ces deux maladies ». Le covid vient donc pousser et grandir sur un terreau très fertile. Et traiter ce terreau à coup d’une sensibilisation de la population aux bienfaits d’un mode de vie sain, aurait été, à mon sens, bien plus salvateur.

Malheureusement les médecins ont étés muselés, dépossédés de leur profession. Pire, ils ont étés sanctionnés. Des mois de suspension pour avoir guérit ou au moins tenter de soigner. En utilisant, encore une fois, des médicaments connus et sur lesquels on a beaucoup de recul. Pourquoi ne pas les laisser choisir ? Pourquoi ne pas les laisser gérer une patientèle qu’ils connaissent mieux que quiconque ?

Le vaccin n’est pas un outil parmi d’autres, c’est le Graal. Qui peut se targuer de détenir la vérité unique ? Celle qui n’accepte aucune contradiction, celle qui ne peut pas être remise en question ? Personne. Et encore moins la science. La science est par définition l’opposé du consensus absolu. Le vaccin a toujours été présenté comme la seule et unique possibilité de « sortir de la pandémie ». Et cette vérité assénée et martelée avant même que les sérums libérateurs soient disponibles, n’a jamais changé. Pire, elle a été maintenue et s’est renforcée au fil du temps. Au gré de la situation les indicateurs ont changés, nombre de morts, nombres de cas graves, nombres de nouvelles contaminations…Tout a été bon pour justifier un durcissement incessant de la politique sanitaire. L’escalade est ininterrompue et elle n’est absolument pas en adéquation avec la réalité.

Les médias comme fers de lances des politiques

Nous sommes face à un dogmatisme délirant et la plupart des journalistes, spécialistes, experts qui se font les fers de lance de la politique gouvernementale (presque des portes paroles), assènent des vérités de manière extrêmement péremptoire. C’est incroyable à vivre et à voir. Les plateaux sont acquis à une seule et même cause ! Il faut vacciner ! Si vous ne le savez pas, vous vivez probablement dans une grotte (et vous ne serez alors pas en mesure de lire ces lignes). La moindre tentative de nuance et de questionnement est sévèrement réprimée. C’est les mécanismes manichéens ! Même le doute n’est pas permis. Vous serez traité avec un dédain et un mépris qui me sidère. Ça devient quelque chose d’exceptionnel d’oser contredire la stratégie sanitaire gouvernementale ou remettre en questions les informations liées à ce virus qui sont diffusées à longueur de journée. L’absence de contestation, sa répression et la marginalisation de ses auteurs, sont normalement associé à un système dictatorial.

Récemment c’est David Pujadas (on est loin du Che) qui en a fait les frais en remettant grandement en question l’impact du variant Omicron. Par la suite il a été invité à la radio pour s’expliquer, la vidéo de son journal a circulée partout, souvent qualifiée de “dérapage” … Ce simple pas de quelques millimètres en dehors de la narrative, l’a propulsé sur le devant de la scène. Récemment aussi une émission remettant en cause le vaccin a été diffusée en Guadeloupe, la PDG de France télévision a été rappelée à l’ordre par le ministre des Outre-mer. Ce climat ambiant d’avis unique ne choque plus. Le narratif a été si bien installé, qu’il est désormais impossible d’en sortir tellement les fondements sont considérés comme acquis et son devenu une vérité absolue, les remettre un tant soit peu en question revient presque à faire du révisionnisme et est donc interdit (du moins politiquement incorrect et sera utilisé contre vous pour vous discréditer).

Le circuit de l’information comporte désormais un acteur clef, qui vient le renforcer. Les vérificateurs ou « fact-checkeurs » … C’est une nébuleuse désormais très présente, à qui ont fait appel lorsqu’une information dissidente circule trop. Malheureusement, ils font toujours partie de groupe de presse qui se rendent coupable de relayer la propagande gouvernemental, ou pire, travaillent main dans la main avec le pouvoir. Par exemple, Conspiracy watch, aussi appelé « l’observatoire du conspirationnisme », collabore souvent, via son directeur Rudy Reichstadt, avec le gouvernement en tant que consultant (en 2021, il participe à une commission d’experts réunit par Emmanuel Macron, en vue de proposer des mesures pour contrer la désinformation et le « complotisme » sur internet). Ces acteurs ne sont pas contrôlés et ne reviennent jamais sur leurs multiples erreurs, qui contribuent à mon sens, bien plus à la désinformation. Dans tous les cas, dès qu’ils dissèquent une information, ils sont sans appel : « C’est faux, n’ayez aucune crainte, restez bien dans les rangs. »

D’ailleurs, « complotiste » sera l’accusation qui reviendra le plus. Je ne disserterai même pas la dessus, tant je plain les personnes qui, à bout d’arguments, en viennent à clore l’interaction par ce biais. Le monde n’a jamais autant fonctionné sur un capitalisme de connivence, les liens et conflits d’intérêts n’ont jamais autant gangrénés toutes les strates de notre société … Bref, je pense que voir du complot partout est aussi stupide que d’en voir nulle part.

Je me souviens d’une époque où il fallait vraiment être un marginal pour être traité de complotiste. Il fallait errer dans des milieux très occultes à l’abri des regards, être adepte de théories fumeuses sur les Egyptiens et les extra-terrestres, évoquer les illuminatis, la mort de Kennedy, la conquête spatiale, les reptiliens … Aujourd’hui, remettre en question un tant soit peu la stratégie sanitaire et son bien-fondé, vous permet d’avoir votre pass complotiste, « coup de tampon sur la carte de membre ». D’ailleurs aucun statut ne vous protège. Que vous soyez professeur, médecin ou autre professionnel de santé, conférencier, chercheur, scientifique, homme d’affaire, étudiant … Peu importe votre CV, rien ne vous en épargnera. Gerald Kierzek (ancien monsieur santé de LCI, C8 …), Christian Perronne (un CV long comme le bras), Professeur Didier Raoult (considéré comme un des plus grands spécialistes au monde en la matière), Alexandra Henrion Caude (docteur en Biologie, neurobiologiste à Harvard, ancienne directrice de recherche à l’INSERM …), Idriss Aberkane (spécialiste des neurosciences appliquées, titulaire de 3 doctorats et conférencier au quatre coins du monde), Alice Desbiolles (médecin de santé public, épidémiologiste), Laurent Toubiana (chercheur, épidémiologiste) …

Bref, il y en a énormément, des professionnels toujours sans aucun conflits ni liens d’intérêt. Car oui, cette crise est aussi le procès du fonctionnement de l’industrie pharmaceutique et des liens/conflits d’intérêts qui gangrènent le secteur. Tous ces spécialistes connus et reconnus ne méritent donc même pas de participer aux débats publics ? Leurs voix se doivent d’être discréditées d’office, pour s’être rendues coupables de douter, de nuancer, d’avoir cherché des explications, fait des recherches … Il est plus prudent d’écouter un chroniqueur qui possède un BTS MUC, des journalistes sportifs (coucou RMC), des politiques … Qui ne se font que les relais de la propagande qu’on entend de manière incessante. Laissons par exemple la parole à Laurent Alexandre, très présent dans TPMP (« Tribunal Populaire Manichéen au Possible », avec leurs pancartes oui ou non et pour ou contre), pionnier du transhumanisme en France, fondateur de Doctissimo et Business Angel, de dizaines d’entreprises aux projets futuristes axées sur l’homme 2.0. Laissons la responsabilité à 11 professionnels de santé de diriger la stratégie covid du gouvernement qui s’appliquera à presque 68 millions de gens, 11 personnes qui sont, pour la plupart, dans les sables mouvants de leurs prises d’intérêts (Arnaud Fontanet, un des membres de ce club fermé, s’écarte un peu de la ligne), laissons ces médecins de plateaux faire régner la peur, en faisant fi de l’opinion d’une majorité de praticiens. Laissons le monopole de la parole à des personnes qui vont toutes dans le même sens, envers et contre tout.

Penser que c’est une cohorte de professionnels de santé, aussi nombreux que variés et de diverses horizons est naïf, votre sort est entre les mains de quelques dizaines de personnes au maximum.

Après la culpabilisation et la psychiatrisation de la dissidence, qui vise à discréditer de manière ferme toutes formes d’oppositions, nous arrivons peut être dans l’ère de la pénalisation, qui semble plutôt logique dans cette escalade permanente. « Faut-il pénaliser les non vaccinés ? », cette question lunaire a été posée via une tribune publiée dans le journal le Parisien. Comme c’est une question qui cible les non vaccinés et respecte la narrative dominante sur le sujet, elle peut légitimement faire débat.

Il me semble important de s’arrêter un instant sur ses auteurs (ou pamphlétaires). Il s’agit de Mr David Smadja, qui est professeur d’hématologie et hématologue et Mr Benjamin Fellous, avocat au barreau de Paris, qui se présente sur son site internet comme spécialiste en droit des affaires (France et international), droit du patrimoine (immobilier et marché de l’art) et responsabilité de l’état en termes de covid 19. Toujours par le même biais, on apprend qu’il a obtenu le remboursement des frais d’hospitalisation covid pour un patient sans couverture sociale. Bravo pour ça. HEC, Science Po Paris, la Sorbonne … Il bénéficie d’un CV pour le moins remarquable. Cependant, aucune mention de son engagement politique LREM … Qui va au-delà du simple statut de sympathisant puisqu’il était candidat aux sénatoriales (vous pouvez l’écouter ici) sous les couleurs de la majorité présidentielle. Sur le site de ces derniers, il déclare entre autre « En Mai 2016, convaincu par l’offre politique que proposait Emmanuel Macron, j’ai adhéré au mouvement En Marche qui m’a immédiatement satisfait. J’ai été ravi de constater la finesse avec laquelle le gouvernement a été constitué, sur un schéma politique et intellectuel parfaitement équilibré. Habitant du 10ème, je suis par ailleurs investi dans le Comité Europe, Les Halles. Les chantiers législatifs engagés par La République En Marche sont nombreux et nous permettent d’envisager tous ensemble l’avenir sous le signe du changement et du renouveau. ». Un signataire donc parfaitement impartial et tout à fait enclin à juger la politique du gouvernement …

Quant à Mr Smadja, un petit tour sur le site www.eurosfordocs.fr (rubrique professionnel bénéficiaire), nous permet de consulter toutes ses déclarations d’intérêts (pour qui ? pour quoi ? pour combien ?), elles sont au nombre de 264, pour un total de 147 265€ (rémunérations, conventions et avantages). A titre de comparaison, Mr Didier Raoult a 1 déclaration pour 15€ (surement une erreur). Un duo donc parfaitement légitime, neutre et mesuré. Une tribune publiée dans le quotidien Le Parisien, propriété de Bernard Arnault, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron. La boucle est bouclée, circulez y’a rien à voir. Ils semblent avoir été partiellement entendus, puisque à l’heure où je termine cet article, les non vaccinés en illégalité se verront sanctionnés au même niveau qu’un homicide involontaire (la réalité est parfois vraiment plus forte que la fiction …).

La stratégie vaccinale n’a plus rien de sanitaire (l’a-t-elle déjà complétement était ?) … C’est désormais clairement de la politique au niveau mondial.

(im)Pass vers le meilleur des mondes ?

Le pass sanitaire est une étape clef dans notre histoire récente. L’instauration prochaine du pass vaccinale n’est ni plus ni moins que sa continuité. En ce moment, se pose la question de son application. Le principe même du pass ne fait plu débat. En 2022 en France, on se questionne sur la population à stigmatiser et marginaliser. Le passage d’un pass sanitaire à un pass vaccinal n’est qu’un changement de nom, surtout lorsqu’on sait que les vaccinés deviendront un jour non vaccinés si ils ne se soumettent pas au schéma vacci… Oui on sait. Bref, ça n’est qu’un débat de plus pour noyer le poisson et faire accepter l’inacceptable en vue de basculer vers une logique Huxleysienne.

Lorsque le pass sanitaire avait été voté, tous les amendements proposés en vue de limiter son utilisation aux limites de la crise sanitaire avaient été refusés. Ce texte qui bouleverse les fondements de notre société et ses valeurs (Liberté, Egalité, Fraternité, les trois d’un coup, strike !) a bénéficié d’une procédure accélérée et voté en 48h, lorsque le flou lié à l’impact et à la dangerosité de Omicron était encore entretenue (un « raz de marée » annonciateur de chao, fabriqué par du testing massif). Comme une lettre à la poste. Le pouvoir ne s’embarrasse plus, ils ne font même plus semblant.

Il est très intéressant de suivre les débats parlementaires et d’analyser les textes qui sont acceptés. Il l’est tout autant, si ce n’est plus, de le faire en sens inverse et de regarder la masse énorme de propositions qui sont refusées. C’est un travail complémentaire. J’avais notamment été très surpris par beaucoup d’articles de la loi sécurité globale, qui prévoit une surveillance par des drones et l’utilisation de la reconnaissance faciale (technologie d’ailleurs en phase de test dans de nombreuses gares Françaises).

Le pass vaccinal, comme son prédécesseur, n’a pas vocation à être limité dans le temps. Comme je l’ai toujours dit depuis le début, toutes les libertés perdues ne seront JAMAIS retrouvées. « Retour à la normale », « monde d’avant », « après la crise » … Toutes ces phrases maintes et maintes fois entendues, m’ont toujours laissé extrêmement perplexe. Les différents pass sont la clef de voute de toute la situation. Je les considère comme des outils de ségrégation, de manipulation et de domestication du peuple, en vue d’opérer une bascule civilisationnelle.

Le pass vaccinal est le prélude du nouveau modèle sociétal que vous acceptez si vous souscrivez à l’abonnement d’acupuncture. Tout ça ne pouvait être fait qu’au nom de la santé. Il ne pouvait pas en être autrement. Klaus Schwab (fondateur en 1971 du symposium Européen du management, qui deviendra le forum économique mondial en 1987) a écrit « La pandémie représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde ». C’est ce qu’il a appelé le Great Reset (grand recommencement), qui est théorisé dans son livre éponyme (qu’il a écrit avec Thierry Malleret et que vous pouvez vous procurer ici). Le Forum Economique Mondial, connu pour ses réunions annuelles à Davos, en Suisse, est extrêmement influent. Il rassemble les plus grands leaders mondiaux de la politique, de l’économie, de la société civile, de la science, des médias et des arts, pour traiter de l’état du monde.

Il très intéressant de lire les positions du FEM, qui milite pour une réorganisation profonde de nos sociétés, avec en leur cœur, les entreprises transnationales, la fin des nations et la création d’un état monde, les monnaies numériques et bien sûr, un contrôle gouvernemental et une surveillance accrue … En ce sens, la « pandémie » représente une occasion unique pour accélérer la quatrième révolution industrielle, celle de la digitalisation. Il est encore plus intéressant de comparer ce qui est exposé dans l’ouvrage de Mr Schwab et la politique menée par Mr Macron et ses disciples.

Alors que comme on l’a vu précédemment, rien en terme sanitaire, ne justifie l’instauration d’une logique de pass (sanitaire ou vaccinal, peu importe), il est intéressant de voir que ces derniers sont vus comme une évolution majeur et nécessaire dans le modèle Schwab / Forum Economique Mondial en vue de réorganiser la société de manière beaucoup plus rigoureuse, grâce à des outils numériques qui permettent un contrôle total du peuple (entre traçabilité, tracking et surveillance).

Je vois ça vraiment comme une forme de domestication. On oblige les individus à réapprendre la vie en société et à en changer complétement leur perception. Tout ça est le fruit d’une lente évolution, par paliers. Petit à petit, on fait accepter l’inacceptable et ce qui était jadis de la science-fiction, devient peu à peu notre réalité. Les QR codes personnels et infalsifiables sont les prémisses de nos nouvelles identités numériques. Croire que leur usage ne sera limité qu’à la crise sanitaire (alors même que cette dernière se dissipe de plus en plus) me paraît tellement naïf.

Cette vidéo institutionnelle qui vise à faire la promotion du « digital ID Wallet » de Thales (partenaire majeur du gouvernement), vous montre à quoi pourrait ressembler votre vie. C’est bien sûr une présentation idyllique qui en est faite (et encore, personnellement, ça me fait froid dans le dos). Ce modèle sera vendu comme quelque chose qui vous simplifiera la vie (alors même qu’elle vous a été rendue difficile sur aucune base sérieuse).

Par exemple, la loi sur le pass vaccinal prévoit que les forces de l’ordre ne seront plus les seuls habilités à contrôler l’identité d’une personne. Imaginez vous dès lors à devoir systématiquement sortir votre QR code et votre pièce d’identité devant un barman ou serveur de restaurant, ce serait bien inconfortable à la longue ! Affaire résolue grâce au « digital ID Wallet ».  Lorsque votre QR code permettra de prouver votre identité, votre statut vaccinale et toutes les informations nécessaires pour accéder à un restaurant (écrire ça me paraît tellement fou) ce sera formidable. Comme le décrit très bien la vidéo promotionnelle de Thalès en insistant sur le fait qu’un tel dispositif donne « accès aux bonnes données à la bonne personne ».

Une autre version de ce système, qui me semble plus pertinente, pourrait vous présenter la vie de Lucie sous un autre angle. Grâce à cet outil, on peut imaginer que suite à des prises de positions dissidentes, le gouvernement bloque l’accès à ses documents d’identités, restreignant dès lors sa liberté de mouvement (comme c’est le cas aujourd’hui pour les non vaccinés, mais avec très peu de moyen de contrôle) elle ne pourrait donc pas effectuer son voyage en Australie ou aller au cinéma, ou encore à son rendez-vous chez le dentiste. Lucie n’a pas respecté l’injonction vaccinale qu’elle a reçue sous forme de notification dans l’application ? Les services financiers de l’état ont donc prélevés les 135€ d’amende prévu pour cette faute. Lucie se verra aussi interdit de bars, restaurants et lieux de cultures pour une durée de 15 jours. Ces applications hyperconnectées, contenant toutes nos données personnelles, pourraient hélas détenir un pouvoir de control considérable sur nos vies.

La Chine apparaît comme précurseur dans ce modèle. Nous ne sommes plus qu’à quelques encablures de son système de crédit social, qui permet de récompenser les bons citoyens et de discriminer les mauvais par un système de point (nous assistons en ce moment même au conditionnement de la population en vue de l’acceptation d’un tel système). Mais nous allons encore plus loin, puisque ces nouvelles identités numériques appliquées à toutes les sphères de votre quotidien, permettraient un contrôle absolue de votre personne. Pour avoir travaillé avec beaucoup de Chinois et en avoir parlé avec eux (même si la pression du gouvernement fonctionne très bien, puisque c’est un sujet très tabou, qu’ils ont peur d’évoquer, même en dehors de leur pays), aucun n’a clairement su m’expliquer le fonctionnement exact de leur système.

L’empire du milieu est un modèle d’ingénierie sociale et de manipulation de masse, une chimère poursuivis par nos gouvernements occidentaux. Pour eux, c’est aussi un lieu d’expérimentation. Le concept intéresse, mais il faut l’adapter à la culture locale et le rendre compatible avec. On s’est déjà tous moqué de l’obsession hygiéniste des Chinois, de leur port du masque systématique et de leur communautarisme presque sectaire, force est de constaté que nous sommes les même aujourd’hui. Enfermés dans notre prison de sécurité que nous avons, nous même érigé (sous les encouragements appuyés du pouvoir), regardant les réfractaires comme des pestiférés et nos semblables avec des regards d’approbation et de bienveillance. C’est la réalité de notre monde aujourd’hui et celui vers lequel on se dirige !

Cette transition vers le tout numérique est au centre des discussions dans les instances Européennes. Ce document appelé « COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU CONSEIL, AU COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS Une boussole numérique pour 2030: l’Europe balise la décennie numérique ». On y parle même de 6G. C’est un document parmi beaucoup d’autres, juste pour vous montrer que cette révolution est pensée, théorisée et projetée depuis bien longtemps. En ce sens, la « pandémie » représente effectivement une fenêtre d’opportunité pour lui donner un coup d’accélérateur !

On y va tout droit, l’avènement des monnaies numériques est un exemple de plus ! Effectivement, la finalité du concept de pass est d’y adossé un moyen de paiement et une nouvelle monnaie 100% contrôlée.

Je ne parle pas du bitcoin ou autres cryptomonnaies réservées aux spéculateurs, investisseurs et connaisseurs. Mais bien de monnaies numériques pour la vie de tous les jours. Des devises qui seront traçables de A à Z. Je vous mets ici le rapport de la BCE sur l’euro numérique, ainsi que la page dédiée, toujours à la BCE. Internet recèle déjà de beaucoup d’articles dépeignant les dangers d’une telle monnaie. In fine, nous allons vers un monde totalement dématérialisé, interconnecté et traçable.

Est-ce une évolution naturelle et inévitable ? A terme sans doute. Vu les forces en présences qui militent pour un tel changement (Document : La BCE annonce la nomination des membres du Digital Euro Market Advisory Group, une belle liste de financiers tous tournés vers l’intérêt du peuple …), c’est inévitable, oui. Mais la crise sanitaire aura été largement instrumentalisée en vue d’accélérer la mise en place de ce type de politique. Elle aura été d’une utilité majeure voire prépondérante, pour instaurer de tels outils numériques dans nos vies de manière si rapide et sans contestation possible. Le but est de casser votre indépendance et votre esprit critique, pour adhérer au monde non plus comme un citoyen, mais vraiment comme un consommateur, un agent économique. Le serpent de mer du revenu universel (qui sera peut-être un argument de campagne pour les prochaines présidentielles) viendra en renfort et scellera définitivement votre lien avec le pouvoir. Il pourrait représenter un atout majeur dans cette quête de contrôle (qui serait alors total, au même titre que l’asservissement qu’il induirait).

Conclusion

« Mais alors, on fait quoi ? » « Qu’est ce que tu proposes ? » Ces questions, je les ai tellement de fois entendues durant mes tentatives de partager mon opinion auprès des autres, et elles ont toujours eu le don de m’agacer. Depuis quand le fait de partager un point de vue différent de celui de la majorité exigeait intrinsèquement des injonctions pratiques ? Mon but, vous l’aurais compris (si tant est que vous ayez eu le courage d’arriver jusqu’ici), est d’expliquer ma position de non-vacciné, de justifier ce choix si critiqué aujourd’hui. Je ne cherche pas à me positionner comme un oracle donneur de leçon, et encore moins comme un super-héros détenant la Vérité et une solution miracle pour changer le cours de l’Histoire. J’aspire seulement à poser ma petite pierre dans l’édifice du doute et de l’esprit critique au sein des consciences de ceux qui me lieront. Et c’est déjà, à mon échelle, bien suffisant.

Attendre que des gens comme moi vous disent ce qu’il faut faire, ne fait qu’hélas entretenir une posture d’enfant se déresponsabilisant de tout. On le sait désormais, les médias mainstream nous offrent sur un plateau tout ce qu’il faut pour penser en adéquation avec un système moral et politique bien défini. C’est de l’opinion prêt-à-penser, et non de l’information brute et objective. Se rendre compte que ce plateau est empoisonné ne veut pas dire qu’il faut en attendre un nouveau de la part d’un autre groupe de personne. La passivité mentale face à l’information, d’où qu’elle vienne, est la clé de voute de la manipulation des masses. Faites vos propres recherches, doutez,  triez, démêlez, creusez…c’est éreintant mais aujourd’hui vital. Nous sommes devenus notre propre journaliste, et comme dit l’adage « On n’est jamais mieux servi que par soi-même ».

De même, arrêtons de répéter systématiquement les mêmes erreurs. L’Histoire a montré ô combien le cerveau humain est friand de fainéantise intellectuelle et de conformité sociale, deux qualités essentielles à l’homo œconomicus et au monde totalitaire vers lequel il tend. Prenons nos responsabilités vis-à-vis de nos paroles et de nos actions. Lorsqu’une vendeuse de chaussures dans un grand magasin vide s’empresse de m’aboyer un « Monsieur, remettez correctement votre masque sur le nez s’il vous plait », je sais pertinemment bien qu’elle justifierait son ordre par un « c’est la loi ».

Mais ce n’est pas parce que la loi est ainsi, qu’obéir nous exempte de toute responsabilité morale. Nous ne sommes plus de petits enfants innocents et insouciants, incapables de remettre légitimement en question l’autorité. Si la loi nous dérange, dans nos valeurs les plus profondes, alors il est humain et nécessaire de manifester notre désaccord. De même, se soumettre aux différentes injonctions parce que « tout le monde le fait », est si ridicule. Chacun sait au fond de lui que les élans de masse sont rarement les meilleures voies à suivre. Pourtant, cette aspiration à la conformité semble pour beaucoup irrésistible. Et puis, il y a le confort des divertissements aussi…Garder son droit à la « vie normale » est si alléchant … Mais à quel prix ? Ceux qui sont prêts à tout pour conserver leur droit d’aller dans un bar ou au cinéma, mais où donc sont passées vos valeurs et votre dignité ? Pour ma part il n’y a rien de plus fondamental que le sentiment d’être « droit dans ses bottes ». Cracher au visage de mes propres convictions dans l’espoir de profiter encore un peu des terrasses m’aurait si profondément dégouté de moi-même que je n’en aurais tiré que l’amertume de la culpabilité. Malheureusement, beaucoup n’ont pas eu le choix …

En somme, nous avons tous en nos cœurs le pouvoir de résister et de devenir un petit grain de sable qui enrayera le processus. Notre pouvoir de changer la donne est immense. Croyons en cela, croyons en nous. Je citerais pour finir ce beau passage de la Bible des préférences motrice de Lee : « De nos jours, trop de gens acceptent leurs limites comme étant permanentes. […] Ils se plient aveuglément et placidement à une succession de routines et obligations sociales. Devant les problèmes que le monde connait, ils disent : « Je ne peux rien y faire. » Ce sont là les somnambules de l’humanité. […] Le déni qu’oppose l’individu à son propre pouvoir infini est l’une des plus grandes sources de misère dans le monde, et nombreux sont ceux qui sont tragiquement pris au piège de cette perception tronquée et rétrécie qu’ils ont d’eux-mêmes. »

Resistons.