L‘illusion du progrès et le mirage de l’uniformité : déconstruction d’une idéologie globalisante

Qui suis-je pour me fendre d’une telle déclaration ? Quelle est la source de ma légitimité pour m’adresser ainsi à vous, peuple de France ? Je suis tout simplement Français. Et cela, me semble-t-il, suffit amplement pour partager ma vision des choses, avec ceux qui me feront l’honneur de me lire.

Pour commencer, je ne crois pas qu’une figure politique puisse “nous sauver”. C’est à nous, individuellement et collectivement, de prendre en main notre propre destinée.

Les options qui nous sont proposées – celles que les médias nous vendent chaque jour – servent toutes le même système (celles qui ne le servent pas ou prônent la rupture, qu’elle soit partielle ou totale, ne sont au mieux pas considérées, au pire diabolisée, réfléchissez à ça …). Elles ne présentent aucune véritable alternative qui nous permettrait de sortir du cadre établi, de la matrice fondamentale dans laquelle nous sommes enracinés (des structures mondialistes profondes et des cœurs de pouvoir réel).

Qu’il s’agisse de la gauche ou de la droite, tous ces partis opèrent au sein de la République (régime qui occupe la France mais qui n’est pas la France, il est toujours important de le rappeler), respectant des règles qui assurent la continuité et la pérennité du système en place. Rien ne changera de manière radicale. Si vous croyez qu’un pouvoir de droite aboutira à des politiques de ségrégations raciales, des rafles, une remigration massive ou la perte de droits d’une partie de la population, vous accordez à la politique locale (dans la cadre d’une Union Européenne presque déjà fédérale, on peut parler de simple « politique locale »). un pouvoir qu’elle n’a pas. Croire en une figure messianique politique, revient à ignorer la véritable dynamique du pouvoir.

La phrase “Oui mais ça ne changera rien … Pour toi !”, s’il vous plait, ne vous rendez pas coupable de son utilisation … Elle illustre parfaitement les dérives rhétoriques qui minent notre discours politique actuel. Elle incarne la perversité d’un discours en apparence altruiste, mais fondamentalement manipulateur et culpabilisant. Cherchez bien dans notre histoire récente … Ça ne vous rappelle rien ? La dictature sanitaire et le dogme covidiste était basé sur ce type de discours … Les apprentis scientifiques et membre de la gestapo d’hier, sont les politologues d’aujourd’hui !

Cette rhétorique nie non seulement l’individualité et la capacité de jugement du citoyen, mais elle s’inscrit aussi dans une tendance plus large et problématique : celle de vouloir constamment agir au nom des “minorités”.

Or, cette approche, loin de servir les intérêts de ces groupes, les enferme dans un statut permanent de différence et d’exclusion. Elle leur refuse le droit fondamental de s’intégrer et de s’assimiler à une culture majoritaire, les privant ainsi d’un socle commun essentiel à toute société harmonieuse.

En réalité, cette obsession des minorités – souvent artificiellement créées ou exagérées – ne fait que creuser les divisions au sein de notre société. Elle déresponsabilise certains tout en culpabilisant la majorité pour ce qu’elle est, pour des caractéristiques immuables contre lesquelles elle ne peut rien (notion de privilèges et de violence inconsciente etc etc etc …).

Dans cette logique perverse, le seul moyen offert à la majorité pour se « racheter », pour se « repentir » même, est d’adhérer aveuglément à leur idéologie, quasi religieuse (ici, ce qu’on pourrait appeler le « régime diversitaire »). Cette rhétorique atteint un niveau de manipulation et de perversion morale rarement égalé, en niant toute possibilité d’évolution hors de l’adhésion totale à son cadre idéologique.

C’est une approche qui, sous couvert de bienveillance, monte les uns contre les autres, sapant les fondements mêmes du vivre-ensemble.

Cette phrase est donc d’une hypocrisie flagrante. Elle représente une forme de discours d’une laideur morale et d’une ignominie rarement égalées dans notre débat public. Elle nie la singularité de chaque individu, refuse le dialogue authentique, et contribue à l’érosion de notre tissu social en créant artificiellement des rapports de force entre supposés oppresseurs et opprimés.

Je suis bien conscient que chacun vit dans sa bulle de réalité et pourra interpréter cette analyse à l’opposé, mais essayons de bâtir des ponts entre ces différentes perceptions !

Je pense que la « politique » est muselée, tenue en laisse par ceux qui la contrôlent. Soyons un minimum sérieux s’il vous plait, arrêtons les fantasmes et les discours de lycéens.

Le texte qui va suivre pourrait sembler jeter l’opprobre sur la gauche et vous inciter à voter à droite (ce qui est une lecture possible, je ne vais pas le nier). Cependant, gardez en mémoire que je suis persuadé que le salut ne viendra ni d’un côté, ni de l’autre. Mon intention n’est pas d’attaquer quiconque de manière personnelle. Comme le dit l’adage, “don’t hate the player, hate the game”.

Voir une idéologie de « gauche » s’imposer comme bienveillante, humaniste, etc…. Face à une idéologie de droite perçue comme son antithèse, me semble être une simplification extrême, réductrice et biaisée.

Rien n’est aussi simple, manichéen et binaire. Sinon, gagner une élection serait d’une effrayante facilité, vous en conviendrez. Les partis de droite semblent parfois n’exister que pour permettre aux autres de les diaboliser et de se faire élire à leur détriment. Ne percevez-vous pas cette éternelle ritournelle qui se dessine, comme cela a souvent été le cas ?

Il est vrai que la partition est toujours savamment jouée (et ne s’étiole pas avec les années, comme un tube intemporel) : l’un endosse le rôle du sauveur populaire, tandis que l’autre est condamné comme le criminel accablé par le poids de l’histoire, souvent réduite à la Seconde Guerre mondiale lorsqu’il s’agit de la droite.

« La gauche » (le clivage gauche / droite me semble de plus en plus biaisé, mais pour des raisons de simplification et d’accessibilité, je vais m’y astreindre), quant à elle, se présente toujours comme le justicier bienveillant (ou le criminel repenti), cherchant à réduire, voire annihiler, l’influence et les velléités totalitaires supposées de la droite (ce qui lui permet d’ailleurs de ne pas assumer les siennes). Cependant, c’est paradoxalement elle qui façonne le personnage qu’elle prétend combattre, alimentant ainsi le cycle qu’elle dénonce.

Mais, comme dit plus haut, ne devrions-nous pas également évoquer notre histoire récente, notamment la dictature sanitaire que nous avons subie ? Parmi les candidats actuels, qui s’est véritablement dressé, vent debout, contre ce totalitarisme mondial ? C’est une question qui me semble cruciale et que je pose ici, faites en ce que vous voulez. Je digresse déjà J !

La mobilisation des leaders d’influence, appelant à voter contre l’extrême droite et pour des idéaux « rassembleurs », semble quelque peu éculée, non ?

Qu’attendre de ces personnes, sinon de se positionner dans le supposé “bon” camp (si tant est qu’il y ait des camps), car autrement, c’est une fin de carrière anticipée. Nous le savons tous, ne jouons pas à un jeu de dupes.

Qui aurait imaginé Kylian Mbappe en appeler à l’union des droites ? Pour l’avoir vécu à plusieurs reprises dans ma courte vie, c’est toujours la même rengaine, toujours les mêmes tribunes… qui, au final, ne servent que ceux qui les signent.

Quel risque y a-t-il à exprimer ce genre d’opinion, avec des arguments tout faits, répandus et consensuels ? Quel risque prend on à se dresser contre celui désigné comme le méchant ?

En réalité, aucun. Et on le sait. Ces prises de position ne sont que des refuges confortables, des zones de sécurité morale où l’on peut se draper dans la vertu sans réellement remettre en question l’ordre établi, ni se mettre en danger soi-même.

Ne serait-il pas plus courageux, plus authentique, de questionner ces dynamiques, de défier les narrations simplistes et binaires qui nous sont imposées ? Il est facile de jouer les héros dans une pièce dont le script est déjà écrit, où les rôles sont prédéfinis et déjà distribués.

Ça augure simplement le début de ce que nous avons l’habitude de voir dans ces situations : entre discours moralisateurs teintés de populisme et diatribes sur le vivre ensemble, la diversité et le multiculturalisme heureux. Ces discours, bien que séduisants, évoquent souvent des espoirs illusoires et des rêves chimériques (qui n’engagent que ceux qui les croient). J’ai même lu un objectif ambitieux, tel que “éradiquer la pauvreté”, noble mais hélas fantasmagorique (voire enfantin), sur lequel il est difficile de fonder un espoir réel (bien que cela soit un objectif vers lequel nous devrions constamment tendre).

Je pense que la véritable sagesse, la véritable audace, résident dans la capacité à voir au-delà des caricatures et archétypes dont on nous abreuve, à rechercher la complexité et des vérités plus profondes, au-delà des slogans et des doctrines, qui corroborent souvent ce que l’on pense déjà (en ce sens, j’évoquerai plus tard la notion de biais cognitifs).

Par où commencer (oui je n’avais pas commencé), tant le sujet est clivant et les prises de parole périlleuses (surtout dans le sens critique où je le fais) ? Je crois pouvoir assumer ce qui va suivre, car c’est le fruit de convictions profondes et mûrement réfléchies (mais qui seront peut-être balayées d’un revers de main dans quelques temps, je pense qu’il faut toujours se laisser la possibilité de l’erreur).

Personnellement, je suis dans une quête perpétuelle de remise en question, à la recherche incessante d’une forme de vérité, bien que je ne croie ni au concept de vérité universelle, ni à celui de consensus. Cela peut sembler complexe dans une société qui exige toujours plus de prises de position tranchées, j’en conviens. Mon désir est de préserver la singularité de l’humain, cette étincelle unique qui réside en chacun de nous et qui doit s’exprimer en dehors de toutes idéologies, de tout carcan, de la manière la plus indépendante qui soit, bien que je sois conscient que cela puisse être idéaliste et peut-être impossible.

J’ai eu la chance de parcourir une soixantaine de pays, de vivre aux quatre coins du monde, adoptant un mode de voyage alternatif qui tend, le plus possible, à ne pas utiliser l’argent comme sésame. Entre hébergement chez l’habitant, échanges travail-logement et débrouille, j’ai tenté (et je tente toujours) de saisir cette variable versatile qu’est l’inconnu. Cette odyssée m’a permis d’observer une myriade de sociétés différentes, de plonger dans des fonctionnements sociaux variés et de me nourrir de cultures aussi riches que diverses. En m’ouvrant au monde et à sa diversité, au-delà des frontières de mon pays occidental, j’ai pu constater par moi-même la mosaïque des valeurs et des modes de vie qui diffèrent de manière saisissante d’une société à l’autre, enrichissant ainsi ma compréhension de l’humanité.

Toutefois, toutes ces expériences m’ont également démontrées les limites du multiculturalisme forcé, dépourvu de barrières, de limites et d’attentes envers les nouveaux arrivants, si ce n’est celle d’être eux-mêmes.

Espérer une sorte d’autorégulation magique au sein de la société relève de l’utopie la plus naïve. Dans tous les pays où j’ai voyagé, je n’ai jamais été témoin d’une telle haine de soi-même, ni d’une volonté aussi marquée de suicide civilisationnel. Peu importe que le pays soit communiste ou nationaliste, quelle que soit la couleur politique, je n’ai jamais vu une société prête à se saborder de la sorte. Quand tous les pays de la planète se battent pour conserver et promouvoir leur identité, leurs traditions, leur histoire, j’ai l’impression qu’on se bat pour la perdre, dissoute dans le magma mondialiste.

En France, nous semblons être le laboratoire des idées globaliste, expérimentant des concepts de multiculturalisme et de diversité qui, selon moi, s’éloignent des réalités humaines que j’ai observées à travers mes voyages. Cette volonté de se perdre dans l’autre, de s’effacer devant une altérité idéalisée, me semble être une voie périlleuse.

Exiger de l’autre qu’il se conforme, s’adapte et s’assimile est un acte d’amour indispensable à l’intégration dans une société, indispensable au vivre-ensemble. Je me suis toujours soumis aux règles des pays dans lesquels j’étais, j’ai toujours tenté de vivre au plus proche des coutumes locales, sans jamais avoir la volonté d’imposer quoi que ce soit de chez moi, à moins que cela ne me soit demandé. Aujourd’hui, dans les débats, l’accusation de “racisme” revient inlassablement, encore et encore, jusqu’à perdre complètement son sens. Mais encore une fois, j’ai l’impression que ces accusations servent surtout ceux qui en usent, à se positionner à l’opposé.

Je suis également convaincu de la dualité intrinsèque à chaque être humain, qui porte en lui le bien et le mal. Selon moi, personne, je dis bien personne, ne peut de se prévaloir comme quelqu’un de bien, de vertueux ou d’humaniste, surtout sur la base d’une doctrine politique qu’il rejoint mais ne crée pas, et qui s’impose à lui grâce à des valeurs morales (qui sont versatiles et manipulables au possible, en plus d’être contextuelle et pas universelle).

Or, en ces temps perturbés et tendus, j’ai l’impression que certaines personnes s’octroient le droit de juger, parfois extrêmement violemment, d’autres personnes sur la base de leurs opinions personnelles qu’ils jugent fondamentalement supérieures.

Alors que ces dernières ne sont qu’une usurpation, une illusion, permettant aux sophistes d’embrigader les foules et de les dresser contre leurs semblables, dans une lutte toujours plus horizontale. Mais pour quel profit ? Celui de la foule, vraiment ?

Comme évoqué plus haut, je deviens de plus en plus conscient que nous évoluons tous dans des réalités différentes (j’essaye d’accepter cette idée J). Par exemple, certains croient fermement que l’extrême droite domine les médias, la toile et la sphère informative en général, tandis que d’autres sont convaincus du contraire.

Ces divergences de perception montrent que tout n’est que croyance : nos avis, nos opinions, nos interprétations du monde ne sont que des constructions mentales façonnées par notre environnement et nos expériences.

Nous sommes tous enfermés dans des bulles de réalité, des bulles qui se forment à partir de nos interactions sociales, de nos lectures, de nos sources d’information et de nos conversations. Elles sont confortables, car elles renforcent ce en quoi nous croyons et nous épargnent le malaise du doute et de la remise en question.

Cependant, elles nous isolent les uns des autres, nous empêchant de comprendre et de reconnaître la validité des perspectives différentes. Cela aboutit à toujours plus de communautarisme, de séparatisme et de division.

Pour parvenir à une compréhension mutuelle, il est crucial de cultiver l’empathie et l’ouverture d’esprit. Cela signifie écouter activement ceux qui pensent différemment (voire même très différemment). Cette démarche demande du courage, car elle nous oblige à remettre en question nos propres certitudes et à accepter la complexité et l’ambiguïté du monde.

Nous devons reconnaître que nos croyances, aussi fermement ancrées soient-elles, ne sont pas des vérités absolues (ça n’existe pas) mais des interprétations subjectives de la réalité (qui nous sont généralement données). En nous engageant dans un dialogue respectueux, nous pouvons commencer à voir au-delà de nos bulles.

Ce processus est essentiel pour la coexistence harmonieuse et la progression collective. En acceptant que notre réalité n’est qu’une perspective parmi d’autres, nous ouvrons la voie à une société plus inclusive et plus tolérante, où la diversité des idées et des expériences est célébrée plutôt que redoutée.

Parler, écouter et comprendre sont les clés pour faire éclater les bulles qui nous séparent et pour créer un monde où la différence devient une richesse plutôt qu’une source de division.

Avant toute chose, il me semble essentiel de se méfier de soi-même, de ses certitudes, de ses opinions, de sa haine autant que de son amour. Comme le disait Friedrich Nietzsche, il est crucial de s’interroger sur ses propres motivations et préjugés, car la plus grande tromperie réside parfois en soi-même. Cette introspection permet de dépasser les illusions personnelles et de tenter de dépasser les discours établies et consensuels (et ça, peu importe la couleur politique encore une fois).

J’espère vous tenir en haleine et être à même de développer et d’étayer mon propos, afin d’hypothétiquement et modestement contribuer à une réflexion de votre part et à une remise en question. N’y voyez donc pas une communication à des fins purement politiques, je ne suis pas en campagne. Je ne cherche pas à convaincre, mais simplement à enrichir le débat d’une réflexion, je l’espère, un tantinet plus profonde que les clivages actuels basés sur le racisme ou l’antiracisme, et sur le fait de savoir qui d’Hitler ou de Staline étaient le pire (deux moustaches soit dit en passant, c’est peut être un problème lié à cette pilosité faciale).

Bien entendu, je suis conscient que toute production humaine, toute discussion, tout geste, a pour vocation de convaincre. C’est une réalité inhérente à l’essence même de l’humain et à sa volonté de puissance. Même dans les discussions les plus anodines, il y a toujours une intention de domination ou d’influence.

Ainsi, toute réflexion, de la plus sérieuse à la plus anodine en apparence, n’est pas impartiale par nature. Il est important de reconnaître cette partialité intrinsèque et inhérente à notre humanité (et de faire avec …). Désolé, mais les courtes vidéos explicatives qui pullulent sur les réseaux, ne sont pas exemptes de cette règle.

Nous sommes conditionnés à voir les forces dites “de gauche” comme les contre-pouvoirs face à l’establishment mondialisé et globalisé. Quelle erreur ! Je pense qu’il s’agit d’un leurre, d’un rideau de fumée … Je sais que cette idée est à contre-courant, contre intuitive et pourra même paraître provocante pour certain.

Aujourd’hui, j’ai l’impression que les pluralités d’opinions et les nuances s’effacent de plus en plus au profit d’une opposition entre deux blocs rigides et préconçus, qui en réalité partagent souvent des points communs. Cette réduction simpliste des débats en confrontations est extrêmement limitante et ne permet pas, selon moi, de refléter le réel.

Cette simplification excessive nuit à la richesse du débat public et érode la compréhension mutuelle, empêchant toute exploration véritable des idées et des solutions nuancées. J’ai une véritable pensée pour ceux (la majorité) qui ne sont ni en accord total, ni en désaccord total, mais sommés de prendre position, étant au choix, un traitre à la nation ou un immonde raciste.

Questionner les idéologies et les avis préétablis, prémâchés, diffusés et relayés par la sphère dite « de gauche » ou « de droite » ne devrait pas faire de vous un ennemi inexorable du vivre-ensemble et de la vie en général. Au contraire, l’esprit critique est essentiel pour transcender les vérités imposées.

Par exemple, nombre de contenus engagés, appelant à voter à gauche, ont souligné l’information selon laquelle le RN s’est positionné contre la constitutionnalisation de l’IVG, qualifiant cet acte de fasciste, rétrograde et antiféministe. Cependant, une autre lecture est possible.

Effectivement, si l’on part du postulat que la constitution est un document avant tout symbolique, sans véritable valeur normative, et que la loi actuelle protégeait déjà suffisamment ce droit, cette constitutionnalisation n’apporte alors aucune garantie supplémentaire concrète (c’est absolument factuel).

Le droit à l’avortement n’ayant jamais été véritablement remis en question, on peut légitimement penser à une instrumentalisation visant à influencer le débat public et à créer des clivages dans l’opinion sur une base fallacieuse (je rappelle que c’est Yaël-Braun Pivet, alors présidente de l’assemblée nationale et membre de la majorité présidentielle, qui avait porté ce texte). Ce qui favorise toujours plus les luttes horizontales.

Le débat sur la constitutionnalisation de l’IVG peut donc également être perçu comme une diversion des véritables enjeux politiques et sociaux. En focalisant l’attention sur un droit déjà acquis et solidement protégé, on détourne le débat des questions plus urgentes et complexes qui nécessitent une attention et des solutions concrètes.

Enfin, il est important de souligner que le processus démocratique doit inclure la possibilité de débats et de désaccords sans que ceux-ci soient systématiquement diabolisés.

De plus, le fait que nous soyons les seuls au monde à avoir acté cette constitutionnalisation, devrait plutôt nous interpeller sur sa réelle nécessité, au lieu de nous conduire à nous percevoir comme le peuple le plus humaniste et bienveillant de la planète, éclaboussant les autres de notre lumière presque divine.

Donc ne pas voter pour, peut être perçu comme un acte anecdotique, voire même un acte de résistance.

Peut-on interpréter cette lecture comme le témoignage d’une personne profondément déraisonnable et fasciste ? Je pose la question. C’est un exemple de réflexion, je n’ai pas ma carte au RN J.

Je crois profondément qu’il est crucial de questionner constamment le matériel sur lequel repose notre réflexion (ou nos « débunk », pour utiliser un terme en vogue), car il peut être décontextualisé, biaisé, voire idéologique. Ainsi, toute réflexion qui en découle risque d’en porter inévitablement les stigmates.

En complément de ce conseil, je vous encourage à explorer la notion de biais cognitifs.

En gros, ce sont des « erreurs systématiques » dans le jugement humain, qui résultent de certains schémas de pensée automatiques et souvent inconscients. Ces biais peuvent influencer notre perception, notre prise de décision et nos interprétations de manière prévisible mais parfois déformée.

Par exemple, le biais de confirmation nous pousse à rechercher, interpréter et mémoriser sélectivement les informations qui confirment nos croyances préexistantes, tout en ignorant ou en minimisant celles qui les contredisent (en ce sens, je vous conseille de prendre quelques heures par semaine pour vous confronter à du contenu long, podcast ou vidéo, l’offre est très large, qui est aux antipodes de votre avis du moment).

De même, le biais de disponibilité nous amène à surestimer la probabilité d’événements facilement rappelés dans notre mémoire, souvent à cause de leur récence ou de leur impact émotionnel.

Ces biais cognitifs peuvent être problématiques car ils nous rendent vulnérables à prendre des décisions irrationnelles ou à maintenir des opinions erronées, malgré des preuves contraires. Reconnaître l’existence de ces biais et être conscient de leur influence peut nous aider à élargir notre perspective sur les problèmes et les débats contemporains. Forcément, ces biais sont largement utilisés pour manipuler l’opinion publique.

Pour rentrer plus dans le dur et le concret, je pense que les idéologies progressistes (dite « wokistes ») qui nous sont inculquées de toutes parts (dans ma bulle de réalité) – théorie du genre, antiracisme, libération sexuelle, idéologie transgenre, intersectionnalité des luttes, privilège blanc – ne sont que les armes de l’idéologie dominante pour asseoir son emprise.

Les LGBTQ+, la déconstruction des normes, tout cela n’est que la nouvelle tenue de l’assujettissement des peuples.

L’Union Européenne elle-même, avec son idéologie no border et son agence Frontex qui devient presque une ONG pro-migrants, n’obéit qu’à cette marche forcée vers l’uniformisation mondialisée (impulsée et soutenue par des organisations plus ou moins occultes et opaques, on citera pêle-mêle, l’open society de Mr Soros, la fondation Bill et Melinda Gates, les GAFAM, le groupe Bilderberg, les Rockfeller et autres grandes familles, Blackrock et Vanguard, l’OMS, la Franc-maçonnerie … Des noms complétement invisibilisés du débat politique, à gauche comme à droite)

Les grandes entreprises, les start-ups, tout ce système émane d’un même dessein : faire tomber nos dernières protections, nos dernières spécificités locales, pour n’en conserver qu’un simple folklore, une légère teinte comme une réminiscence de l’ancien monde …

On nous vante la liberté de choisir son genre, son orientation, comme si briser les anciens cadres était un gage d’émancipation et une condition sine qua none (alors qu’on en créer de nouveaux, certes plus large, mais tout autant incarcérant). Quelle naïveté ! Ce faisant, on nous prive de notre singularité, celle qui fait l’humain justement. Le pouvoir ne change pas de mains, il opère seulement une révolution permanente, afin de pouvoir le conserver en donnant l’illusion qu’il le perd …

On nous somme de changer de case, de modèle, mais c’est une illusion de liberté. Les vrais maîtres du jeu restent les mêmes, ceux qui ont toujours tiré les ficelles du pouvoir. Cette pseudo-révolution n’est qu’une façade pour maintenir et consolider leur emprise.

C’est pourquoi cette idéologie est devenue dominante dans les grandes entreprises et chez les principaux acteurs du mondialisme. C’est le nouveau politiquement correct, l’arme ultime pour museler toute opposition. Au nom de cette prétendue “libération”, on peut désormais « cancel », brûler, casser, et commettre des actes impensables auparavant (parler de sexualité à des enfants par exemple …).

Mais ne nous y trompons pas : cette révolution n’a rien de populaire. Elle descend des sommets du pouvoir pour s’abattre sur le peuple, creusant des fossés entre nous. Son but ? Transformer la majorité d’hier en parias d’aujourd’hui, faire passer les gens jadis « normaux » pour des fous rétrogrades et dangereux, inconscient de la violence qu’ils répandent et qu’il faut éduquer aux nouvelles normes censées nous guider vers l’harmonie et la paix (vraiment ?).

C’est un véritable putsch, un coup d’État silencieux contre l’essence même de l’humanité. On veut nous faire croire que l’être humain est plastique, substituable, remplaçable à volonté.

La notion de “citoyen du monde” n’est qu’un leurre pour nous déraciner. C’est le chant du cygne d’une humanité en voie de disparition, remplacée par des consommateurs interchangeables dans un monde uniforme.

Cette prétendue libération n’est qu’un nouvel enfermement, plus insidieux encore. En nous privant de nos repères traditionnels, on nous rend plus malléables, plus faciles à contrôler. C’est le triomphe de l’individu atomisé, coupé de ses racines, parfait rouage d’un système mondialisé.

Et on le voit bien, ces individus sont enfermés dans des luttes souvent internes à eux-mêmes, ou simplement guidés par leur volonté consciente ou inconsciente d’être des personnes moralement supérieures. Ils sombrent dans un profond nihilisme …

Ces masses déracinées sont capables d’attaquer en meute un ennemi désigné par leurs maîtres. Peu importe que la culpabilité de leur cible ne soit ni prouvée ni établie. La simple accusation suffit pour déclencher leur fureur. Masculiniste, transphobe, raciste, fasciste, homophobe … Tout y passe ! L’autochtone est affublé de tous les maux, quand le nouvel arrivant est perçu comme un astre céleste (mais qu’il faut néanmoins éduquer aux nouveaux préceptes universels alors qu’il se situe aux antipodes …). Quel humanisme !

C’est le triomphe de l’émotion sur la raison, de l’instantané sur la réflexion. Ces “guerriers de la justice sociale” sont prêts à lyncher quiconque est désigné comme hérétique par rapport à leur nouvelle religion. Ils sont devenus les parfaits instruments d’un système qui les utilise pour écraser toute forme de dissidence, puis qui les écrasera à leur tour.

Aujourd’hui, des militants de « gauche » sont capables de censurer, voire violenter, des jeunes militantes pour avoir brandit des banderoles appelant à l’expulsion des violeurs étrangers (mesure qui devrait quand même faire consensus … non ?).

Dans leur quête effrénée de pureté morale, ils en viennent à rejeter les fondements mêmes de notre civilisation. Traditions, valeurs, histoire : tout doit être déconstruit, puis reconstruit selon les diktats de leur idéologie. Mais ce faisant, ils détruisent les bases mêmes de leur propre humanité.

Coupés de leurs racines, privés de repères stables, ces individus flottent dans un vide existentiel qu’ils tentent désespérément de combler. Mais plus ils s’agitent, plus ils s’enfoncent dans le néant, devenant les parfaits consommateurs-citoyens d’un monde globalisé et déshumanisé.

Les peuples ont des cultures, des histoires et une âme (et pas que dans « rendez-vous en terre inconnue »), que cette idéologie mondialisée broie sans répit au nom d’un universalisme mensonger.

Alors défions les discours moralisateurs et répétitifs, cette rhétorique manichéenne du “raciste/pas raciste” qui ne fait que nous diviser ad vitam aeternam. Secouons ce carcan !

La gauche n’est pas une solution, car elle fait corps avec l’idéologie destructrice du mondialisme. Il me semble que la résistance unificatrice et inclusive est patriote, souverainiste, respectueuse des racines et de l’humain dans sa complexité. Je précise que « patriote » et « souverainiste » ne sont pas l’apanage unique de la « droite » (ou en tout cas, ne devraient pas l’être) !

Pour moi, l’intersectionnalité est l’arme de destruction massive du globalisme, réussissant à faire cohabiter des luttes antagonistes, comme l’islamisme et les associations LGBT par exemple (oui la quasi-totalité des pays qui criminalisent l’homosexualité, sont des pays à majorité musulmane, j’y peux rien c’est factuel), sous le prétexte qu’elles combattent un ennemi commun : l’homme blanc cis-genre. C’est une guerre qui ne dit pas son nom.

Mais que se passera-t-il une fois cet objectif atteint, et cette population décimée ? Est-il réaliste de croire que le monde, débarrassé de ses tyrans, vivra alors en paix et en harmonie ? Il me semble inéluctable que les antagonismes de ces luttes ressurgissent, créant inéluctablement des casus belli au sein des ex-alliés.

Les tensions et les conflits sous-jacents entre ces groupes, actuellement masqués par leur opposition commune, reviendront inévitablement à la surface, menaçant de déchirer le fragile tissu social que l’intersectionnalité prétend renforcer.

Je pense qu’il est nécessaire d’avoir une vision sur le long terme, afin de construire une société pérenne et stable. En ce sens, je vous invite à lire mon dyptique sur la laïcité (que nous sommes les seuls au monde, à appliquer tel qu’on le fait, c’est important d’en être conscient).

C’est cette absence de vision sur le long terme combinée à une essentialisation des débats, qui me dérangent grandement dans la gauche d’aujourd’hui.

Une vision qui se reflète parfaitement dans la notion d’intersectionnalité d’ailleurs, puisqu’elle mènera inexorablement à une impasse sur le long terme.

Il manque une rigueur et une amplitude dans l’exploration des problèmes, qu’il s’agisse de l’immigration ou des problématiques sociétales et sociales.

Prenons l’exemple de l’immigration : ces mouvements de population peuvent être largement instrumentalisés pour déstabiliser des nations (via les divers noms déjà évoqués ou le phénomène des migrations instrumentalisées par exemple), n’y voir que des mouvements d’hommes et de femmes désœuvrés est extrêmement réducteur.

Aucune considération sérieuse n’est accordée au néocolonialisme des pays du Nord, des GAFAM et du cartel financier par exemple, qui doit cesser pour permettre un véritable développement interne des pays d’origine (dont les élites politiques sont souvent de connivence). Aujourd’hui, cette tutelle change de main, passant aux BRICS et notamment à la Chine, qui, je le crains, n’apportera rien de mieux, bref c’est un autre sujet.

Ce que la gauche présente comme dissidence est en réalité une façade, une tempête dans un verre d’eau, une révolution de pacotille. Elle se focalise souvent sur la culpabilité de la population autochtone – le péché originel de la colonisation – tout en ignorant des colonisations plus longues et plus vastes, comme celle de l’Empire ottoman, sans exiger pour autant la même repentance. Toujours dans une simplification historique effarante !

Cette posture, que je qualifie de “paillasson”, place l’autochtone en position de perpétuelle culpabilité face à une figure extérieure idéalisée, incarnant la lumière, la résilience, le courage etc etc etc … Cette dichotomie manichéenne est effrayante.

« Je ne pense pas qu’ils aiment vraiment les immigrés, mais qu’ils s’aiment eux aimant les immigrés » (phrase de Julien Rochedy, rendons à césar ce qui …) et ça n’est pas du tout pareil … Car ces individus ne sont pas véritablement concernés par les immigrés eux-mêmes, mais plutôt par l’image positive et moralement supérieure qu’ils ont d’eux-mêmes en tant que défenseurs des immigrés. C’est une beauté conceptuelle et théorique, qui en plus ne les engage souvent à rien ! Ces derniers vivent dans le confort occidental !

La notion d’égalité, telle qu’avancée par la gauche, est omniprésente et erronée. Elle mène à la discrimination en confondant égalité et équité. L’équité harmonise les différences, tandis que l’égalité creuse les clivages. L’égalité, en ce sens, est antinomique de la nature humaine et de la diversité naturelle. Les disparités permettent la complémentarité et l’enrichissement mutuel. Un monde aseptisé, où tout est égalisé, est un monde contrôlé, maîtrisé, dépourvu d’humanité. Un monde factice !

Cette volonté de maîtrise se manifeste par exemple dans les débats sur la procréation. La science autorise aujourd’hui beaucoup de choses, rendant possible l’impossible. Mais est-ce que cette possibilité doit prévaloir sur les questionnements éthiques à long terme ?

La marchandisation des corps, l’industrialisation de la procréation, le marchandage de la vie humaine sont des préoccupations légitimes. On entend souvent : “Tout le monde a le droit d’avoir des enfants”. Mais ce n’est pas un droit naturel ; de la volonté ne découle pas le droit.

La question est de savoir si nous devons ignorer les problèmes éthiques pour permettre à ceux qui ne peuvent pas biologiquement avoir d’enfant de réaliser leur désir, tout en ouvrant la porte au transhumanisme et à la manipulation génétique.

Nous voyons déjà des “usines de mères porteuses” et une déconnexion totale entre la mère et l’enfant en développement. Cette pratique nie qu’il existe un développement cognitif, nerveux et affectif in utero. L’enfant n’est pas un être vide, sans lien, qui arrive au monde comme un récipient vide que n’importe qui peut alors faire sien. Est-il possible d’avoir une autre vision de la vie que celle, uniquement transhumaniste et progressiste, sans passer pour un monstre ?

Poser ces questions n’est pas réfuter le fait que ces personnes puissent avoir des enfants ; il faut arrêter de voir le monde à travers des rapports de forces simplistes. Dire “il ne veut pas me laisser faire donc il est méchant” n’a pas de sens. Personnellement, j’aimerais faire des dunks, mais je fais 1m60 – comment fait-on ?

Ainsi, la vision de la gauche, bien qu’en apparence progressiste, manque de profondeur et d’une véritable réflexion sur les implications à long terme de ses positions. Elle conduit à une homogénéisation de l’humanité qui nie notre diversité et notre complexité intrinsèques, tout en renforçant les mécanismes du capitalisme global (association de malfaiteur en gros).

Ces problématiques mises en avant comme des avancées progressistes fondamentalement bonnes et vertueuses, sont en réalité les chevaux de bataille de l’idéologie mondialiste. Le déracinement, le transhumanisme, l’humain plastique et sans attaches, la pulvérisation des nations et des frontières, tout cela relève d’une idéologie profondément capitaliste et globaliste, déguisée en quête de bien-être et de paix.

La réponse à un problème ne doit jamais occulter les conséquences et la chaîne d’acteurs impliqués.

Je pourrai continuer à écrire, mais il faut bien que je m’arrête à un moment donné. Au même titre que l’amour inconditionnel, je ne pense pas que l’accueil inconditionnel existe et soit viable. Je ne crois pas au régime diversitaire et au multiculturalisme heureux, où personne ne prend le pas sur l’autre. Je ne crois pas au mondialisme, au globalisme, ni à l’uniformisation. Je ne crois pas que l’effacement d’une culture, d’une histoire, des traditions vernaculaires soit la voie privilégiée pour l’intégration et l’assimilation de nouveaux arrivants.

En effet, une culture forte et une identité affirmée sont essentielles pour créer une harmonisation autour d’une idée commune. Un socle partagé permet à chacun de s’approprier cette richesse, de s’y assimiler, de s’y reconnaître. L’effacement des particularismes culturels, loin de favoriser l’intégration, risque de mener à une perte de repères et à des conflits identitaires. Ce n’est pas dans un vide culturel que l’harmonie peut naître, mais bien dans la reconnaissance et la valorisation d’un héritage commun.

L’histoire nous enseigne que les civilisations qui ont su perdurer sont celles qui ont cultivé un sens profond de leur identité tout en étant ouvertes à l’échange. Une identité forte n’est pas synonyme de fermeture, mais plutôt de confiance en soi. C’est cette confiance qui permet l’ouverture véritable, celle qui ne craint pas l’altérité parce qu’elle sait ce qu’elle est et ce qu’elle veut préserver.

Le multiculturalisme, lorsqu’il est fondé sur l’effacement des différences au profit d’un vague consensus, mène souvent à des tensions et à des incompréhensions. Au contraire, une société qui reconnaît et célèbre sa propre culture, tout en respectant celles des autres, offre un cadre stable et accueillant pour l’intégration. Cette intégration n’est pas une simple juxtaposition de diversités, mais une fusion harmonieuse où chacun trouve sa place.

À ceux qui prônent l’effacement des frontières et la dilution des identités au nom d’un idéal mondialiste, j’adresse ce défi : assumez pleinement votre vision ! Ne vous cachez pas derrière des slogans creux. Si vous souhaitez vraiment voir disparaître ce qui fait l’essence de nos nations, ayez au moins le courage de vos convictions. Bas les masques ! Et alors, un véritable dialogue pourra s’installer. Peut-être qu’il sera vertueux et que je rejoindrai vos rangs J Mais le « On veut juste … plus de répartition des richesses, plus de justice sociale, plus d’égalité … », le « juste » n’existe pas, en tout cas je n’y crois pas.

L’intégration réussie n’est pas l’abandon de soi, mais l’affirmation de ce que nous sommes collectivement. Une culture forte, une identité assumée sont les gardiens d’une société capable de s’enrichir de la diversité sans se dissoudre. C’est sur ce socle inébranlable que nous pouvons accueillir les nouveaux arrivants, non comme des étrangers à assimiler, mais comme les héritiers d’une tradition qui les dépasse, qui nous dépasse tous.

Célébrons l’humain dans toute sa splendeur : ni oppresseur, ni opprimé, mais unique et irremplaçable. Contre le rouleau compresseur du mondialisme, érigeons la forteresse de nos identités : c’est là que bat le cœur de l’humanité.