Premiers pas

Si tout se passe comme prévu, je devrai atterrir à Hanoi le jeudi 13 janvier 2016 aux alentours de 6h du matin (je suis néanmoins assez confiant sur les horaires, puisque je ne vol pas sur Air France 🙂 ).

S’en suit une chasse au trésor où il s’agira de trouver un moyen de transport pour me rendre à Hai Phong, où m’attend une première expérience workaway pour « travailler » dans un centre social, en tant que, entre autre, professeur de Français (ce qui causerait un fou rire a toutes les personnes m’ayant côtoyé en cours, au vue de mon assiduité et de mes performances).

Je n’en sais pas beaucoup plus, la suite au prochain épisode !

MAJ 14/01

Bien arrivé, je suis sorti de l’aéroport de Hanoï vers 6h du mat heure locale, assaillit de tous les côtés par une horde de taxis plus ou moins officiels, “Hey maille Frend !? MAILLEEEEE FRENNNND !!”, repoussé de manière plus ou moins courtoise.

Y’a toujours un moyen pas cher, voire gratuit, de sortir des aéroports, et ce, partout dans le monde. Ici, il faut prendre le bus gratuit qui fait la navette entre le terminal 2 et le terminal 1, où se trouve les bus. Il était 6h30, le bus 17 partait à 7h30 (heure vietnamienne, c’est à dire, rajoute une bonne demi heure). S’en suit 2h de trajet pour faire environ 20 km, bref une plongée dans le grand bain de la circulation Vietnamienne. Grand bain, parce que en comparaison les embouteillages et la circulation parisienne, c’est un pédiluve.

Arrivé à la gare routière de Gia Lam, j’ai pris un minibus pour Hai Phong, il était blindé, mais quelqu’un m’a fait une place devant (enfin il a plutôt créé une place, j’étais la goutte d’eau qui aurait dû faire déborder le vase, mais la porte était là).

Dans tous les bus, j’étais le seul touriste, ok ça m’aura pris environ 5h, mais j’ai dépensé 120 000 Dong, t’emballes pas, ça fait environ 5 balles.

Arrivé à Hai Phong (après que mon corps ait repris sa forme d’origine), j’ai passé un coup de fil à mon hôte workaway et un type est venu me chercher en mob, une bonne bouffée d’oxygène de  CO2 et autres gaz hautement toxique :-).

Arrivée à destination, je découvre mon lieu de villégiature et les gens qui le peuplent, une grande maison de 4 étages, organisée entre salle de cours et chambre pour les volontaires.

Autour d’un premier repas, je rencontre, entre autre, Domenico et Francesca (Italie), Charlotte (USA), Stuart dit “Pablo” (USA), une anglaise très sympa dont j’ai déjà oublié le nom, Mister T et Zongen (Vietnam) … Tout le monde me confie n’avoir jamais vu un seul touriste dans la ville (ce qui explique les regards posés sur moi, plein de curiosité et de surprise, lorsque je suis dehors).

A part ça, j’ai quand même était assez surpris de voir que tous les vieux qui sont posés aux petits café le long des rues, fument tous leur tabac à rouler à l’aide de bang ! En gros, ils coulent des douilles de tabac !

PS : J’ai mangé un œuf dure avec le fœtus … “Do you want the half ?” “Yes maybe the half of the half”… Au final ça passe 2spi ! A bientôt pour un point digestion, de toute façon comme dirait Nekfeu, “On verra bien hein hein”.