, ,

Du Mexique au Guatemala …

Bon ça y’est je suis au Guatemala, et contrairement aux récits que j’ai pu lire sur ce blog et celui-ci, qui annonçaient tous les deux une galère sans nom … Ça n’a pas était le cas pour moi. J’ai pu lire un peu tout et n’importe quoi sur internet et comme ça c’est bien passé pour moi, je vais détailler comment j’ai fait (si ça peut servir à une personne à l’avenir …).

  • Passage de la frontière Mexique –> Guatemala à partir de Tapachula

J’ai lu que beaucoup passaient la frontière à pied, en taxi, en tuk tuk … Pour moi la meilleur manière de se faire fister. Dans n’importe quels cas, il faut se demander comment font les locaux !? Si vous êtes seul ou avec de nombreux touristes … C’est pas la bonne solution. Si vous êtes le seul touriste (ou presque, moi j’étais avec 1 Australien et c’est tout) vous êtes sur la bonne voie.

  • Dans la ville de Tapachula, chercher la gare routière qui s’appelle San Cristobal Colon (ça peut très bien se faire à pied depuis n’importe où dans la ville, j’ai marché environ 1h pour toucher au but). C’est la gare de la compagnie ADO et Linea Dorada.
  • En face de cette gare, il y a une petite agence. C’est celle de la compagnie Guatemalteque “Galgos”, ce sont les SEUL à faire la traversé jusqu’à Guatemala city. Si comme moi vous allez jusqu’à Quetzaltenango (ou Xela c’est la même mais en Azteque), il faut s’arrêter à Retalhuleu puis prendre un “chicken bus” (ça s’appelle vraiment comme ça … Parce que tout le monde est serré comme ces putains de gallinacés).

Bus : Tapachula – Retalhuleu : 300 pesos soit 12€ environ (de memoire 400 pour Guatemala city) et chicken Bus : Retalhuleu – Xela : 20 Quetzals soit environ 2€50.

C’est simple et pourtant on était que 2 non Mexicain ou Guatémaltèque. Souvent les touristes passent par des moyens personnalisés, qui sont plus cher et qui sont, parfois, malhonnête.

Attention :

  1. Après la frontière, de nombreuses personnes vont vous aborder pour changer vos pesos (ayez connaissance du taux  de change avant sinon c’est la douille assurée).
  2. D’autres personnes vont vous aborder pour, je cite, “vous aider” (ahahahah mais va niquer ta m***e !). Bref, vous savez bien que si quelqu’un que vous n’avez pas sollicité viens vers vous en baragouinant un anglais approximatif et en utilisant les termes “please”, “help” ou “my friend”, c’est une merde ! Point final, cherchez pas midi à 14h, c’est un pourri et traitez le comme tel. Ma technique consiste à parler en Français d’un ton agressif et méprisant tout en ayant un regard fuyant et en traçant ma route. Ces gens là n’ont pas de temps à perdre et ils se mettront en quête d’un autre pigeon.
  3. Il y a un distributeur de billet après la frontière côté Guatemala. Faite attention de ne pas être suivi, surveillez vite fait vos arrières sans parano inutile.

 

Mon expérience (pour ceux que ça intéresse 🙂 ) :

Après être arrivé le 25 octobre à Tapachula, je me suis rendu à l’agence Galgos avec la ferme intention de prendre un billet de bus direct parce que cette ville est nazissime. Entre les policiers armés de kalash à tous les distributeurs de billets et les hôtels et les militaires omniprésents, c’est pas la fête. Peut être parce que (selon les chiffres officiels), cette ville recense, entre autre, 8095 délits et 336 homicides sur une période de 3 mois (3eme trimestre de cette année).

Une fois l’agence trouvée (ce qui n’est pas une mince affaire), on m’annonce qu’il n’y a aucunes sorties et que la frontière est bloquée jusqu’à nouvel ordre. Aucunes infos supplémentaires, je dois me contenter de ça. Mais bon, vu la présence militaire et policière et les dernières recommandations de “dernière minute” de la diplomatie française qui classe la zone rouge, forte tensions … Je me doute que c’est pas pour des tickets resto !

Bref, j’ai réussi à partir ce matin (5h30) et, comme énoncé ci-dessus à passer la frontière de manière tranquille et sereine.

Même si ces pines ont oublié de me dire de descendre à mon arrêt, j’ai dû descendre quelques part entre Retalhuleu et Guatemala City, “Si si y’a des bus tout le temps, allez, bonne chance ! Que te vaya bien !” … Ah merci ! J’ai trouvé assez rapidement, ça fait parti du voyage, non ? 🙂

 

 

 

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *