Départ pour l’Uruguay le 6 septembre prochain !

Uruguay ! Joie de l’espace … Mais sacrée galère.

Petit stop de 1 semaine à Sao Paulo, c’est l’occasion qui a fait le larron ! Puis direction l’Uruguay où j’ai fait une demande de visa de résident temporaire de 1 an … Ça c’est la théorie, en pratique la demande de visa est toujours en cours … Bravo à l’Uruguay, qui détient pour l’instant la palme du pays le plus relou 🙂

Grâce aux accords bilatéraux qui existent depuis peu (2016) entre les deux pays, le visa de résident temporaire est soumis aux mêmes conditions que le visa  “working holiday”.

Je n’ai pas pour habitude de faire des copier coller donc pour tout savoir sur le visa en question rendez-vous ici : PVT Uruguay !

Juste une parenthèse sur la diplomatie Française qui est sûrement une des meilleures du monde puisqu’elle est en constante évolution et qu’elle nous permet d’aller presque n’importe où sur terre, en sécurité et avec des accords très avantageux. Désolé aux Lepeniste (j’écris ce texte en période électorale), mais j’aime notre ouverture qui nous permet de voir plus loin que la Beauce, la Picardie ou un pèlerinage à Nuremberg pour les meilleurs d’entre vous.

Bref, j’en reviens à l’Uruguay et leur bureaucratie à l’ancienne. Si je peux rendre service, ne serait ce qu’a une personne, j’en serai très heureux.

• La demande de visa pour les nuls

Pièces à fournir : lettre de motivation, extrait d’acte de naissance, extrait de casier judiciaire, copie passeport, certificat médical, justificatif de domicile, justificatif de ressources (plus de 2500€), billet d’avion à jour pour l’Uruguay (une pré réservation ne passe pas), une demande de résidence complétée et signée, 1 photo d’identité et une copie de votre carte de cantine de la classe de 4eme  (non ça non, et ça tombe bien, parce que j’ai aucune idée de où elle est ! Ouf, sauvé !). Tout au format PDF !

Après avoir réunis toutes ces pièces dans un dossier nommé “dossier Uruguay” sur mon bureau et après avoir ouvert une bouteille de champagne grand cru tant ce fut difficile, je transmet le dossier au consulat avec une fierté non dissimulée.

Comme dirait cousin Hub, “jusqu’ici tout va bien” … Pendant quelques jours j’étais sur mon nuage dans l’attente d’une réponse positive de leur part avec un petit mot du type “on a rarement vu un dossier aussi bien ficelé, bravo et pour vous féliciter nous vous offrons une carte cadeau d’une valeur de 50€ à utiliser dans tous les magasins Gifi”.

La réalité en a décidé autrement et j’ai reçu un e-mail de réponse m’annonçant la bonne réception de mon dossier (sans même une mention soulignant sa qualité …) mais que ce dernier était incomplet ! Comment est-ce possible ? Ma surprise fut totale, qu’avais-je omis ?

Réponses : LES APOSTILLES !

Je ne connaissais même pas le mot … En fait, c’est une certification d’acte public (ici, acte de naissance et extrait de casier). En résumé, c’est un document qui certifie le document.

Il s’agit d’envoyé le document original (celui à apostiller), à la court d’appel concernée. Cette procédure est gratuite (faut payer 2 enveloppes affranchis quand même #crevard), donc vous faites pas avoir par des prestataires qui se proposent de le faire pour vous (60€ #pigeondelespace).

Pour l’extrait de casier judiciaire, c’est la cour d’appel de Nantes.

bref, j’attend toujours mon apostille pour mon acte de naissance … la suite au prochain épisode 🙂