Bem vindo a Sao Paulo
Enfin arrivé à l’aéroport de Guarulhos, une ville située à environ 30km de Sao Paulo, je décide de prendre un uber pour rallier mon point de chute. Normalement, je prends les transports en commun mais dans ce cas, le bus mettait entre 2 et 3h et le uber coûtait 12 €. Le choix était vite fait.
La théorie est simple, ouvrir la dite application, commander, puis rejoindre mon chauffeur … Simple dans un monde fait de 4G où l’internet mobile est présent chez une bonne partie de la population. En pratique, c’est un peu plus compliqué … Dans un premier temps, il s’agit de localiser le point de rencontre des uber. Forcément ce n’est pas en face du terminale, où une ribambelle de taxis officiels attendent leurs victimes. Deuxièmement, il faut trouver un réseau wifi gratuit et public … Le réseau des aéroports, lieux public, est souvent de mauvaise qualité. Il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour pouvoir accéder à internet.
Enfin, il faut commander un uber puis le retrouver ! Sachant que aucun appel n’est possible et que internet ne fonctionne plus une fois dehors.
Bref, la première commande avait échouée, la deuxième était la bonne …
En tout, ça m’a pris environ 1h30 pour toutes ces étapes.
Bref, pour les deux premiers jours j’avais pris un hôtel pas très cher (environ 20€ pour une chambre privée). J’ai vite compris pourquoi le prix était relativement bas par rapport à la concurrence. L’hôtel était situé dans le quartier des prostitués transsexuels, tout le pâté de maison était quadrillé … Le uber m’a déposé devant un groupe de 5, vraiment à 2 mètres. Je suis descendu et j’ai lâché un petit « good evening ».
Le lendemain, je suis parti explorer Sao Paulo, en commençant par la célèbre Avenida Paulista, un peu les champs Elysée local …
Après une petite déambulation, je me suis remis en quête de wifi pour pouvoir contacter des couchsurfers et ainsi organiser ma journée. Encore une fois, ce fut difficile de trouver un réseau. Je me suis finalement rendu chez Starbucks !
Aucune réponse, pas d’évènement couchsurfing … La chance n’était pas avec moi. Mais cette dernière allait tourner (« la routourne tourne » comme dirait Ribery). Comme le wifi n’était pas avec moi, j’ai fonctionné à l’ancienne … C’est-à-dire avec ma bouche. J’ai vu 2 filles avec un t-shirt similaire qui semblait parler de voyage … Alors je suis allé les voir, commencer à parler puis elles m’ont proposé de les suivre pour m’amener dans un endroit où il y avait une rencontre entre voyageurs brésiliens … Comme leur anglais était très pauvre (voire inexistant), j’ai pas tout compris, mais j’ai suivi.
C’est comme ça que j’ai rencontré des membres du groupe « De carona pelo mundo », une communauté de voyageurs. Ce type de réunion a lieu 1 fois par mois et à chaque fois, dans une ville différente (mais toujours au brésil). Il y avait des gens de tout le Brésil.
L’après-midi nous sommes allés au parc Ibarapuera, apparemment le plus grand d’Amérique latine (information à vérifier). Puis le soir, une bonne soirée dans un bar sur un toit puis deux autres bars en ville. J’ai d’ailleurs pu voir que le Français fonctionnait plutôt bien auprès de la gente féminine Brésilienne.