Le Salvador de Bukele : une lueur d’espoir ?

Le Salvador est un petit pays d’Amérique centrale, bordé par le Guatemala et le Honduras. Avec environ 6,5 millions d’habitants, c’est le pays le plus densément peuplé de la région. Entre la conquête espagnole, les dictatures militaires successives et une guerre civile sanglante, le pays a été constamment marqué par la violence, l’instabilité et l’autoritarisme.

Après la guerre, le pays a connu des difficultés économiques et sociales importantes, notamment une criminalité très élevée liée aux gangs (maras). Pendant des décennies, ce petit bout de terre était considéré comme l’un des pays les plus dangereux au monde, avec un taux d’homicides parmi les plus élevés.

En 2019, Nayib Bukele est élu président à l’âge de 37 ans, promettant de rompre avec les partis traditionnels et de lutter efficacement contre la criminalité. Son style de gouvernance et ses politiques sécuritaires ont suscité à la fois des éloges pour la baisse spectaculaire de la criminalité et des critiques concernant les méthodes drastiques et sans concessions employées.

Dans cet article, nous allons analyser la montée en puissance de Nayib Bukele, les changements dans la société salvadorienne sous sa présidence, et tracer des parallèles avec la situation en France. Cette comparaison nous permettra d’explorer les similitudes et les différences entre ces deux contextes sociopolitiques, tout en réfléchissant aux enjeux de sécurité publique, de gouvernance et de droits humains dans des démocraties confrontées à des défis distincts, mais parfois comparables.

Pour terminer, vous verrez qu’en écrivant cet article, je suis allé de surprise en surprise, en découvrant une implication de l’Union Européenne bien au-delà de ses frontières et de ses prérogatives. UE et Salvador, une association qui paraît fantasque et loufoque, mais vous verrez que les velléités de contrôle de l’UE, appuyées par des organes mondialistes, sont bien réelles, factuelles et absolument alarmantes.

Ce qui m’a sidéré, c’est l’existence de missions d’observation électorale et de suivi qui, loin de se limiter à des recommandations techniques, affichent une ambition presque tutélaire. Sous le couvert de soutien international et de bienveillance, ces interventions poursuivent en réalité une volonté insidieuse de remodeler les sociétés observées.

Il n’est pas seulement question d’améliorer des systèmes politiques ou de soutenir des démocraties ; il s’agit d’un processus pour imposer des valeurs globalistes, transformant les nations à l’image d’un idéal mondial uniformisé. Cette prise de pouvoir déguisée en assistance, ouvre un débat crucial sur la souveraineté des nations et l’autodétermination des peuples à travers son histoire et sa culture, questionnant la frontière entre soutien véritable et influence idéologique.

J’ai réalisé ce document afin de présenter une fresque historique succincte du Salvador, offrant un aperçu des fondements de son histoire.

Fresque historique Salvador

Le Salvador d’avant Bukele était caractérisé par un système bipartite profondément enraciné, vestige de la guerre civile (1979-1992). Les deux principaux acteurs politiques étaient le Frente Farabundo Martí para la Liberación Nacional (FMLN), issu de la guérilla de gauche, et l’Alianza Republicana Nacionalista (ARENA), parti conservateur de droite. Cette dichotomie politique, en place depuis les accords de paix de 1992, a dominé la scène politique salvadorienne pendant près de trois décennies.

Le Salvador, avant l’ère Bukele, était marqué par une profonde polarisation idéologique, où les divergences politiques étaient très prononcées. Les trois pouvoirs de l’État – l’exécutif, le législatif et le judiciaire – étaient institutionnellement faibles, ce qui signifie qu’ils manquaient d’efficacité et d’autorité pour gérer les affaires publiques. Les besoins de la population en termes de services et de justice dépassaient largement ce que l’État pouvait fournir, aggravés par une bureaucratie excessive qui ralentissait et compliquait les processus administratifs.

De plus, la transparence et la participation des citoyens dans les décisions gouvernementales étaient extrêmement limitées, laissant peu de possibilités aux citoyens d’influencer ou de surveiller les actions de leurs dirigeants. Les similitudes avec la France me semblent déjà évidentes …

La guerre civile a engendré un exode massif de Salvadoriens, principalement vers les États-Unis. Cette diaspora s’est souvent retrouvée dans des quartiers défavorisés de grandes villes américaines, notamment Los Angeles. C’est dans ce contexte que sont nées les principales maras (gangs) d’Amérique centrale : la Mara Salvatrucha (MS-13) et le Barrio 18. Pour se protéger et affirmer leur identité face à l’hostilité des gangs locaux, les jeunes Salvadoriens ont formé ces gangs.

Au fil des années, en réponse à la montée de la violence des gangs, les États-Unis ont intensifié les arrestations et les déportations de membres de gangs vers leurs pays d’origine. Sous l’administration Reagan, des milliers de membres de gangs ont été extradés vers le Salvador, concrètement transportés par avion sous escorte policière (ce qui nous rappelle quelques vidéos d’expulsions de délinquants étrangers multirécidivistes devenues virales)* ;

Une fois de retour, ces individus ont exporté les structures et la culture des gangs américaines au Salvador, exacerbant la violence locale. Ces gangs ont imposé des “frontières invisibles” dans les quartiers, limitant drastiquement la liberté de mouvement des citoyens.

La violence liée aux gangs a atteint des niveaux alarmants. Entre 2005 et 2015, Le Salvador enregistrait des taux d’homicides allant jusqu’à 103 pour 100 000 habitants, avec une moyenne de 15 homicides par jour, dont 70% étaient commis avec des armes à feu.

Contexte économique et social pré-Bukele

Le Salvador pré-Bukele était confronté à de graves défis économiques et sociaux, notamment :

  • Un taux de sous-emploi de 43% (ce terme indique que ces travailleurs ne pouvaient pas pleinement utiliser leurs compétences, travaillaient moins d’heures qu’ils le souhaitaient ou gagnaient insuffisamment pour vivre décemment), et un taux de chômage de 7%.
  • Une dette publique s’élevant à 5,526 milliards de dollars US.
  • Une dépendance significative aux transferts d’argent de l’étranger, avec des remises familiales atteignant 3,695 milliards de dollars US en 2007. L’économie du pays dépendait fortement de l’argent envoyé par les Salvadoriens vivant à l’étranger à leurs familles restées au pays.
  • Une croissance économique stable mais faible, autour de 5%.
  • Un système fiscal marqué par l’évasion et l’évitement fiscal (54,5%).

Cette situation économique précaire, combinée à l’insécurité omniprésente, a créé un terreau fertile pour l’émergence d’un outsider politique promettant une rupture radicale avec le passé. C’est dans ce contexte que Nayib Bukele est arrivé au pouvoir en 2019, promettant de s’attaquer frontalement aux problèmes de sécurité et de corruption qui minaient le pays depuis des décennies.

La situation pré-Bukele au Salvador présente des parallèles frappants avec notre réalité actuelle en France. Les séquelles de la guerre civile salvadorienne et l’émergence de gangs comme la Mara Salvatrucha (MS-13) et le Barrio 18 rappellent les émeutes récentes et les nombreux « territoires perdus de la République », où certains quartiers sont sous l’emprise d’organisations criminelles tyraniques, dictant leur loi.

Toutefois, il est crucial d’éviter tout parallèle simpliste entre les criminels salvadoriens et ceux opérant dans notre pays. Il faut comparer ce qui est comparable.

Nos “racailles” françaises, loin d’être des victimes de la société, bénéficient d’un confort matériel presque inégalé dans le monde, soutenu par des aides sociales généreuses, un système éducatif avantageux et un laxisme institutionnel. Elles jouissent également du politiquement correct, d’un certain soutien populaire et d’une culture qui les glorifie (rap, films, séries …).

A contrario, les criminels salvadoriens ne connaissent pas un millième de ces privilèges. Leur réalité est marquée par des conditions de vie extrêmement précaires, une pauvreté endémique et une violence omniprésente.

Ils n’ont pas le soutien d’un système encourageant ou protecteur, mais plutôt un environnement hostile où la survie quotidienne est une lutte. Pour eux, pas de simple rappel à la loi, pas de marche blanche, pas de discours sur les vertus du multiculturalisme, pas d’excuses sempiternelles, pas d’aides sociales, pas de zones d’éducations prioritaires, pas de médiathèques à plusieurs millions d’euros, pas d’infrastructures sportives, pas de politique de la 17eme chance, pas d’excuse de minorité … Non, c’est une véritable lutte à mort au prisme d’une loi du talion impitoyable et cruelle.

A l’image de nos rappeurs stars, ça n’est pas une façade, une attitude, une image … Mais bien la triste réalité et pas un monde fantasmé. Il s’agit de comparer ce qui est comparable.

Cependant comme au Salvador où les “frontières invisibles” des gangs restreignaient la liberté de mouvement, certaines zones en France sont aujourd’hui autogérées par des groupes criminels, qui érigent souvent des barrages (bien visibles eux) afin de contrôler une zone délaissée par les pouvoirs de notre chère république (laissant les habitants captifs et otages de cette situation).

Ces enclaves, où règnent l’illégalité et l’impunité, sont comme des enfants ingrats qui échappent au contrôle parental. Elles évoquent une forme de désobéissance civile pernicieuse où les normes et les lois sont défiées et ignorées, souvent au vu et au su de tous.

L’absence de contrôle étatique crée un vide que les criminels opportunistes remplissent avec leur propre version de l’ordre, souvent dictatorial et arbitraire. Sur ce point, nous n’avons rien à envier à nos homologues Salvadoriens, Brésiliens, Mexicains … Cependant, certains pensent qu’il est possible de répondre à la violence, la victimisation et la haine par des fleurs et des politiques bienveillantes.

Peut-on réellement répondre à la force par la faiblesse ? Cette question nous plonge au cœur d’un dilemme moral et stratégique. Mais quand la situation nous échappe, avons-nous réellement le choix ? Selon moi, tout ce que nous vivons depuis des années démontre la faillite des politiques bisounours … Il est grand temps de sonner la fin de la récréation et de prendre exemple sur des politiques coups de poing, sans concession, tolérance zéro avec les délinquants et criminels.

Au Salvador, les taux d’homicides ont atteint des sommets effrayants. En France, on en prend le chemin, alors que nous constatons déjà une explosion des attaques au couteau et des actes de violence. Les coupables sont de plus en plus jeunes, de plus en plus barbares, de plus en plus sauvages …

Les clivages politiques sont une autre ressemblance troublante. Au Salvador, le bipartisme inefficace du FMLN et de l’Arena a ouvert la voie à l’ascension de Nayib Bukele, qui n’était alors qu’un outsider.

Né à San Salvador dans une famille d’entrepreneurs palestiniens, Bukele débute comme directeur de la discothèque Code et gérant d’un concessionnaire Yamaha. En 2012, il est élu maire de Nuevo Cuscatlán, avant de devenir maire de San Salvador en 2015. Critique du FMLN, il fonde en 2018 son propre parti, Nuevas Ideas.

Un profil atypique, surtout en comparaison avec le système politique français. Un tel parcours serait presque impensable, sauf si le candidat est façonné, choisi et soutenu par les élites établies et l’oligarchie, comme cela a été le cas pour Emmanuel Macron par exemple.

En France, le paysage politique évolue également vers une polarisation extrême, où les discours publics et médiatiques sont toujours plus binaires et manichéens.

Nous ne parlons plus de gauche ou de droite, mais de “gentils” et de “méchants”, une simplification qui reflète la “Netflixisation” de notre monde, alimentant un storytelling permanent. Terminé « le bon, la brute et le truand », c’est désormais « le bon contre la brute et le truand » et gare à celui qui « votera mal ».

À l’instar de Bukele, la France pourrait voir émerger de nouvelles figures politiques promettant des réformes radicales pour répondre aux attentes d’une population de plus en plus désenchantée par les réponses traditionnelles.

Mais malheureusement, les partis politiques traditionnels s’unissent contre la volonté populaire, alors que la dictature du Parti Populaire Européen d’Ursula Von der Leyen (récemment soutenu par une bonne partie des députés LFI, trahissant alors sans honte ni vergogne leurs pseudos engagements populaires) continue de ronger notre souveraineté nationale et de nous entraîner vers le chaos et la mort.

Le Salvador bénéficie d’une homogénéité culturelle profonde et d’une mémoire collective marquée par des traumatismes comme la guerre civile, événements qui ont cimenté un sentiment d’identité nationale et un désir de justice collective.

En contraste, la France n’a pas vécu de traumatisme collectif aussi direct et unificateur depuis un certain temps, même les récentes émeutes post-Nahelienne, n’ont pas suffi à forger une solidarité nationale comparable à des décennies de vaches maigres, de guerres et de violence.

Le totalitarisme moderne s’affiche de manière officielle, aux yeux de tous, avec une transparence inquiétante. La France, considéré à tort comme le berceau de la liberté et des droits humains, est désormais le terrain de jeu d’une dictature douce, déguisée en progressisme. La suppression arbitraire de chaînes de télévision populaires, comme si elles étaient des ennemis d’État, est un signe clair d’un pouvoir prêt à tout pour museler les voix dissidentes. Les médias critiques, qui devraient incarner un contre-pouvoir essentiel, sont désormais étouffés sous prétexte de réguler l’information, laissant le champ libre aux discours conformes à la doxa.

Dans ce cadre dystopique, l’indulgence envers des journalistes de gauche qui expriment publiquement leurs soutiens politiques ou appellent à l’insurrection est emblématique de la dérive totalitaire. Ces individus, loin de subir les conséquences de leurs actions provocatrices, bénéficient d’une impunité scandaleuse. Ironiquement, ce sont ces mêmes journalistes qui, par leur rhétorique enflammée, exacerbent les tensions sociales tout en se positionnant comme les défenseurs de la démocratie. Leur incitation à la révolte n’est rien d’autre qu’un spectacle creux, puisque ces adeptes du chaos n’ont ni la volonté, ni la capacité de mener une véritable insurrection (qui serait faite au profit des grands acteurs mondialistes en plus …).

La violence des gauchistes endoctrinés est acceptée avec une inquiétante complaisance, transformant les rues en zones de non-droit où la loi semble suspendue. Les actes de vandalisme, les attaques contre les symboles de l’État et les agressions physiques sont non seulement tolérés, mais parfois même célébrés comme des expressions de résistance politique. Cette violence n’est pas seulement une menace pour l’ordre public, mais un symptôme d’un système qui a perdu tout contrôle et toute cohérence.

Dans ce climat de gauchisation ambiante, où le politiquement correct et la censure prévalent, la liberté d’expression se trouve en déclin permanent. Les critiques ouvertes et légitimes contre l’immigration incontrôlée, le communautarisme croissant, ou les dérives idéologiques, sont étouffées sous un flot de dénonciations d’extrémisme désormais récurrentes et traditionnelles (presque une ritournelle incessante). Les débats sur l’intégration de l’islamisme sous couvert de multiculturalisme sont réduits au silence, avec des accusations de racisme et de xénophobie comme seule réponse à toute tentative de discussion rationnelle.

Ainsi, la France se trouve à un carrefour dangereux, où le totalitarisme sous-jacent se drape des atours du progressisme. La quête d’une société homogène, conforme aux normes globalistes, mène à une érosion de nos libertés fondamentales et à un appauvrissement de notre patrimoine culturel. C’est un moment crucial pour défendre avec vigueur nos valeurs, notre souveraineté et notre identité nationale, avant que tout ne soit irréversiblement compromis par une élite déconnectée et un système devenu autocratique. Nous allons voir comment le Salvador tente de lutter, pour ne pas subir le même sort.

En m’intéressant à la politique de Nayib Bukele, j’ai découvert une avalanche de documents émanant des instances de l’Union Européenne et en particulier la “Mission d’Observation Électorale” (EOM – Election Observation Mission).

Cette mission, selon la définition officielle, se présente comme une démonstration de l’engagement de l’UE à soutenir la démocratisation et à promouvoir le respect des droits de l’homme à travers le globe. Quelle ironie ! Sous la houlette des instances mondialistes, souvent basées aux États-Unis, l’Europe agit depuis longtemps comme une union fédérale déguisée, imposant subtilement mais fermement son joug impérialiste.

Les objectifs affichés des MOE de l’UE prétendent renforcer les institutions démocratiques, accroître la confiance du public dans les processus électoraux, et dissuader la fraude, l’intimidation et la violence.

Mais elles prodiguent également des recommandations pour améliorer les élections futures. Quelle noble vision ! Une véritable ode à la vie, la liberté, l’égalité et le vivre-ensemble ! Amen ! Mais n’est-ce pas là une forme d’ethnocentrisme, d’impérialisme et même de néocolonialisme éhonté ? Qui sont ces individus qui prétendent régenter le monde, imposant leurs visions, leurs normes et leurs pseudo-valeurs unificatrices ?

L’Union européenne serait-elle vraiment ce parangon de démocratie qu’elle prétend être ? La récente dictature sanitaire a révélé les limites grotesques de cette soi-disant démocratie. La domination du Parti Populaire Européen (PPE) achève de ridiculiser ce modèle. Comment des instances européennes peuvent-elles exercer une telle influence au-delà de leurs propres frontières, qu’elles peinent d’ailleurs à défendre, favorisant une politique pro-immigrationniste sans complexe (puisque leur but est de les détruire) ?

En approfondissant le rapport final sur les élections salvadoriennes, il devient évident qu’au-delà des intentions présentées comme vertueuses et nobles, se cache la promotion d’un agenda politique spécifique. Il s’agit avant tout de la propagation d’une idéologie, d’un contrôle déguisé sous les traits de la bienveillance démocratique. Comme toujours, on prétend agir pour le bien… mais à quel prix et pour quel véritable objectif ?

Vous pouvez le consulter ici

Selon ce rapport, les élections présidentielles du 3 février 2019 au Salvador ont été jugées crédibles, transparentes et bien organisées par la Mission d’observation électorale de l’Union européenne.

Dirigée par Carlos Iturgaiz (membre du parlement européen au sein du parti de la majorité, le Parti Populaire Européen d’Ursula Von Der Leyen), la mission comprenait neuf analystes arrivés le 26 décembre 2018. Elle a été renforcée par 28 observateurs de long terme le 3 janvier et 28 observateurs locaux de court terme le 26 janvier.

Des observateurs de court terme de la communauté diplomatique des États membres de l’UE résidents au Salvador ont également rejoint la mission, portant le total à 82 observateurs issus de 25 États membres de l’UE et de Norvège.

Bref résumé et analyse critique du rapport EU EOM SLV 2019

Le rapport de la mission d’observation électorale de l’Union Européenne (EU EOM) au Salvador en 2019 met en avant plusieurs recommandations visant à améliorer le processus électoral du pays. Cependant, derrière ces propositions se cache une tentative flagrante d’imposer un agenda politique axé sur des problématiques dites “wokistes”, comme les questions de genre et les droits LGBT, qui n’ont rien à voir avec le contexte socio-culturel du Salvador et représentent une forme d’ingérence occidentale.

Influence sur les agents électoraux

La mission de l’UE a influencé les agents électoraux en sensibilisant les équipes locales et internationales sur des sujets liés aux droits LGBT et aux théories du genre (le document nous apprend que 14 “facilitateurs LGBTI” ont été envoyés sur place pour former les agents électoraux à l’inclusivité, incluant des instructions spécifiques pour accepter l’identification des électeurs transgenres et transsexuels, même si la photo sur leur document d’identité ne correspondait pas à leur apparence physique ou à leur identité de genre).

Cela se traduit par une série de recommandations dans le rapport qui visent à transformer les structures et les pratiques électorales du Salvador pour qu’elles soient alignées sur les normes occidentales, ignorant complètement les valeurs et les besoins locaux​.

Le rapport insiste lourdement sur la nécessité d’améliorer la participation politique des femmes et de lutter contre les violences basées sur le genre, allant jusqu’à citer des résolutions sur les droits sexuels et reproductifs et les questions de parité dans les instances décisionnelles​​.

Ces recommandations, bien qu’emballées sous le couvert des droits de l’homme, poussent en réalité un agenda idéologique qui cherche à remodeler la société salvadorienne selon des standards étrangers.

Cependant, il est essentiel de ne pas confondre parité, égalité et équité. La parité, bien qu’elle vise à assurer une représentation égale, ne garantit pas nécessairement une véritable égalité des chances ou une équité substantielle.

De nos jours, elle est trop souvent réduite à une simple application arithmétique, où le souci principal est d’atteindre un équilibre numérique clairement idéologique, qui n’a aucun sens..

Ainsi, promouvoir une parité sans substance risque de produire des effets contraires à ceux escomptés, créant des frustrations et des inégalités cachées. En fin de compte, seule une approche basée sur l’équité peut mener à une société plus juste et harmonieuse, où chacun a la possibilité de s’épanouir pleinement.

Recommandation de l’UE à ce sujet : « La MOE de l’UE recommande de promouvoir des mesures efficaces pour que les femmes atteignent la parité de représentation à tous les postes élus, par exemple en introduisant des quotas pour atteindre la parité de représentation dans les structures des partis politiques et dans les instances supérieures de l’administration électorale (par exemple, le Tribunal Suprême Électoral, les Conseils Électoraux Départementaux, les Conseils Électoraux Municipaux). »

Une parité arithmétique, réduite à une simple quête de symbolisme égalitaire, est une chimère artificielle qui trahit les principes mêmes d’équité et de justice, révélant une discrimination voilée sous le masque de la bienveillance.

Ces efforts pour imposer l’idéologie LGBT et pro-trans au Salvador relèvent clairement de l’impérialisme culturel et d’une volonté farouche d’implémenter le virus woke partout.

En 2017, le rapport nous apprend que 34 personnes issues de la “fédération LGBT Salvadorienne” ont étés tués (en précisant que le mobile homophobe de ses meurtres n’ait pas été établi), alors que le Salvador enregistrait plus de 60 homicides pour 100 000 habitants, soit plus de 3900 homicides pour cette seule année, on se demande si le véritable problème réside vraiment dans la reconnaissance de la théorie du genre et de l’idéologie pro-trans. Ce n’est évidemment pas le cas.

Les pressions pour adopter une loi sur l’identité de genre, détournent l’attention des véritables défis que le pays doit affronter, notamment la violence endémique, les crimes qui touchent la population de manière disproportionnée, le trafic de drogue et d’armes, les systèmes éducatifs et sanitaires qui peuvent être défaillants … etc. Ces problèmes représentent des menaces existentielles pour la stabilité et le bien-être de la société toute entière.

Bref, ces questions ne sont que des distractions dystopiques et des impositions externes qui ne répondent en rien aux besoins réels du Salvador, mais qui servent un agenda mondialiste !

En propageant ces idées, l’UE créer une mosaïque de minorités politiques et sociales, accroissant son emprise sur la vie publique des nations observées. Cette stratégie de fragmentation vise à affaiblir les structures traditionnelles et à instaurer un contrôle indirect sur les décisions nationales.

Dans cette optique l’implémentation du virus woke est essentielle pour augmenter le contrôle, détruire les sociétés traditionnelles et instaurer une nouvelle gouvernance. En créant des minorités à défendre, on justifie une ingérence croissante sous le prétexte fallacieux de bienveillance et de défense des droits de l’homme.

Le rapport de la mission de suivi des élections de l’Union européenne au Salvador en 2021 est un document révélateur de la nature néocoloniale des interventions de l’UE dans les affaires internes des pays souverains. Ce rapport fait état de la mise en œuvre des recommandations émises par les missions d’observation électorale de l’UE en 2018 et 2019, et utilise un système de codage des couleurs pour indiquer le degré de mise en œuvre, allant de “aucun changement” à “mise en œuvre complète”. Ce système est profondément infantilisant et honteux, comme si l’UE se posait en tuteur des nations qu’elle observe.

Les « recommandations » de l’UE couvrent divers aspects du processus électoral, de la liberté des médias à la participation politique des groupes marginalisés, en passant par le financement des campagnes électorales et l’administration des élections. Le rapport note que seulement 8 des 32 recommandations ont été pleinement ou partiellement mises en œuvre. Cependant, ce n’est pas seulement le contenu des recommandations qui pose problème, mais la manière dont elles sont imposées et évaluées.

L’UE a organisé des événements de sensibilisation civique pour promouvoir les droits civils et politiques des membres de la communauté LGBTI, ce qui inclut la reconnaissance des identités de genre et la facilitation des procédures de changement de nom et de sexe dans les registres civils. Ces initiatives sont présentées comme des avancées démocratiques, mais elles sont perçues par beaucoup comme des impositions idéologiques, directement liées au mouvement woke, qui ne respectent pas les dynamiques culturelles et sociales locales.

En 2018, une proposition de loi sur l’identité de genre avait été introduite au Salvador, soutenue par six associations et collectifs LGBT pro-trans, dont certains sont directement liés à des organisations mondialistes. Cette proposition, remise sur le tapis en 2021, est vue par certains comme un véritable coup d’État idéologique, une guerre déclarée par des instances mondialistes contre l’indépendance et la souveraineté des nations.

L’UE, en agissant ainsi, ne fait que renforcer l’idée d’un néocolonialisme décomplexé, où des entités extérieures exercent une pression immense sur les gouvernements locaux pour implémenter leurs recommandations. Ce processus est décrit dans le rapport de la mission de suivi comme une démarche consultative, mais il masque une réalité de coercition et de manipulation. Les efforts pour modifier les lois et les pratiques électorales en fonction des standards de l’UE, sans tenir compte des contextes spécifiques des pays concernés, relèvent d’une ingérence inacceptable et d’une atteinte à la souveraineté nationale.

Il est temps d’ouvrir les yeux sur cette menace croissante. La domination néocoloniale ne passe plus par la force militaire, mais par des voies idéologiques et législatives, utilisant des organismes internationaux et des missions d’observation électorale pour imposer des agendas politiques et sociaux. C’est une forme insidieuse de colonisation moderne qui doit être vigoureusement dénoncée et combattue.

La petite phrase “la mission de suivi électoral de l’Union européenne est indépendante des institutions de l’Union européenne. Les vues et opinions exprimées dans ce rapport sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique officielle et la position de l’Union européenne.” est une manœuvre cynique et habile de l’UE pour se dédouaner de toute responsabilité. En se désolidarisant d’une mission officielle, pourtant orchestrée par elle-même et ses États membres, l’UE se protège efficacement contre toute accusation de partialité ou d’ingérence. C’est un écran de fumée destiné à masquer une réalité bien plus inquiétante : la capacité de l’UE à exercer une influence démesurée sous le couvert de l’observation électorale.

Cette démarche de soi-disant indépendance n’est rien d’autre qu’un stratagème pour éviter les critiques tout en continuant à imposer son agenda. On peut légitimement penser que refuser ce type de missions, qui outrepassent clairement ses prérogatives, pourrait entraîner des pressions diplomatiques et économiques.

L’UE, ainsi que d’autres entités internationales, disposent de moyens redoutables pour imposer leur volonté : incitations financières, accords commerciaux ou aides au développement, toutes ces armes sont utilisées pour forcer l’acceptation de ces missions.

De plus, l’UE possède un arsenal encore plus vaste via les instances mondialistes, les ONG internationales et les organismes transnationaux. Par exemple, lorsqu’il s’agit du Salvador et de Nayib Bukele, de nombreux médias s’appuient sur des rapports de “Human Rights Watch” pour dénigrer et discréditer le régime en place, qui ne leur est pas favorable.

Il est crucial de noter que cette organisation est financée par l’Open Society Foundations de M. George Soros, un ennemi déclaré des sociétés traditionnelles, militant pour l’abolition des frontières, le transhumanisme et d’autres idéologies radicales. Soros instrumentalise les causes et exploite l’intersectionnalité wokiste à des fins idéologiques, servant ainsi sa propre vision destructrice du monde​. Cette influence s’exerce non seulement à travers les financements, mais aussi par la diffusion d’une narrative qui soutient les intérêts de cette nouvelle gouvernance mondiale.

Nayib Bukele, effectivement, n’est pas un allié. C’est pour cela qu’il est persécuté et discrédité. Les attaques médiatiques et les rapports biaisés contre lui ne sont qu’une partie d’une stratégie plus large visant à déstabiliser tout leader qui s’oppose à cette vision globaliste.

Dans cette optique, il devient évident que la prétendue indépendance des missions de suivi électoral de l’UE est un écran de fumée. L’UE et ses alliés utilisent tous les outils à leur disposition pour s’assurer que les régimes en place se conforment à leur agenda, allant des sanctions économiques aux pressions diplomatiques, en passant par les campagnes médiatiques orchestrées par des ONG financées par des intérêts spécifiques.

Ce contrôle est la manifestation d’un monde dystopique où la souveraineté des nations est constamment érodée par une élite mondialiste qui n’hésite pas à utiliser tous les moyens nécessaires pour imposer sa volonté. Bukele est l’un des rares dirigeants à faire face à cette machine implacable, révélant ainsi la véritable nature de ces soi-disant missions humanitaires et démocratiques.

Dans un scénario digne des pires dystopies, l’UE révèle son immense velléité de contrôle et de gouvernance mondiale.

Dans un souci d’impartialité, j’ai examiné le rapport intitulé “I’m Lucky to Still Be Alive”, publié par Human Rights Watch en janvier 2021. Ce document, fondé sur des recherches menées en 2019 et début 2020, offrirait une vue détaillée des défis auxquels sont confrontées les personnes LGBT au Salvador.

Human Rights Watch a mené 41 entretiens avec des victimes d’abus LGBT, ainsi que 19 entretiens supplémentaires avec divers acteurs, tels que des fonctionnaires, des représentants d’ONG, des avocats et des journalistes. Parmi les personnes interviewées, on trouve 2 lesbiennes ou bisexuelles, 10 hommes gais ou bisexuels, 17 femmes transgenres, 9 hommes transgenres, 1 personne non-binaire et 2 travestis (un panel basé sur du déclaratif pur, qui vous en conviendrez est assez relatif pour un pays qui compte plus de 6 millions d’habitants).

Ce rapport est censé mettre en lumière la réalité brutale de la vie des personnes LGBT au Salvador, notamment la violence domestique, le harcèlement par les forces de sécurité, la violence des gangs, et la discrimination systémique dans l’éducation et l’emploi. Il souligne également l’urgence de réformes législatives et de protections renforcées pour garantir les droits et la dignité de cette communauté vulnérable.

Cependant, il est crucial de se demander si transformer radicalement un pays, ses institutions et sa culture pour inclure, voire promouvoir, une minorité extrêmement petite – représentant à peine 0,1 % de la population – ne risquerait pas de compromettre son identité, son patrimoine et son essence même. Une telle démarche pourrait-elle mener à une uniformisation déshumanisante, à une perte de diversité authentique et à des dérives inquiétantes ?

Le bien et le mal sont inhérents à chaque être humain. L’humain n’est pas naturellement bon ; c’est la société qui le corrompt, son ego qui le détruit. Une société sans violence ni exclusion est un rêve chimérique, une utopie qui va à l’encontre de la nature humaine telle que nous la connaissons. Forcer une telle transformation serait une tentative de nier cette réalité (ou poursuivre un autre but).

Néanmoins, des solutions plus mesurées et globales sont possibles. Il est essentiel d’éduquer dès le plus jeune âge sur toutes les formes de différence, qu’elles soient visibles ou invisibles. Les problématiques trans et LGBT ne doivent pas éclipser celles des handicaps invisibles comme les maladies psychiatriques, les troubles du spectre autistique, le TDAH, les TOC, les troubles oppositionnels, la dépression, et j’en passe. Ces enjeux ne doivent pas être réduits aux seules questions de genre et d’orientation sexuelle.

Il faut reconnaitre la singularité de chaque individu dans toute sa complexité. Nous sommes tous profondément différents et liés par cette notion de singularité inhérente à notre humanité.

Il est inacceptable de créer des politiques discriminatoires ou ségrégationnistes basées sur une problématique particulière au détriment des autres. En tant qu’humaniste, je condamne fermement toutes les formes de violence et préconise une approche éducative globale qui valorise chaque individu dans toute sa diversité, sans hiérarchiser les causes.

L’idéologie trans-LGBT woke intersectionnelle n’est rien d’autre que le cheval de Troie d’une idéologie mondialiste destructrice. Derrière le paravent de la lutte pour les droits et l’égalité, se cache une volonté de refonte totale des sociétés traditionnelles. Il est urgent de faire la distinction entre les orientations sexuelles qui sortent de la norme hétérosexuelle, les questions scientifiques légitimes liées au genre, comme les intersexes, et cette idéologie mortifère LGBT trans intersectionnelle, qui n’est PAS la seule voie vers une société pacifiée et plus harmonieuse. On peut être homosexuel ou transgenre et ne pas être en adéquation avec l’idéologie LGBTQUIA+ Pro-Trans !

Ces distinctions sont cruciales pour comprendre que le vivre ensemble pacifié et harmonieux ne nécessite pas l’adoption d’idéaux radicaux dans tous les domaines (qui nous amènent vers des notions alarmantes comme par exemple le consentement sexuel chez les enfants, le transhumanisme, l’eugénisme en commençant par la GPA, des mesures dystopiques de contrôle des populations en lien avec le dogme climatique, la suppression des identités nationales, l’abolition des frontières, la destruction des valeurs familiales, la surveillance de masse sous prétexte de sécurité, l’éradication de la propriété privée, l’imposition d’une monoculture idéologique où toute dissidence serait sévèrement réprimée …).

En effet, il existe d’autres moyens de lutter contre toutes formes de discrimination et de violence sans tomber dans le piège de cette idéologie. L’obsession de certains pour l’imposition de l’idéologie trans-LGBT n’est pas un chemin vers la justice, mais une stratégie de fragmentation sociale et de déstabilisation culturelle. Les élites oligarchiques, qui n’ont jamais agi dans l’intérêt des peuples, sont les véritables architectes de cette mouvance. Ce sont elles qui, par le biais de lobbies LGBT pro-trans, cherchent à imposer leurs vues sous couvert de progrès et de modernité.

L’histoire nous montre que ces élites ne se préoccupent guère du bien-être des populations. Leur but est le contrôle et la domination, et l’idéologie woke est l’un de leurs outils les plus puissants. En la propageant, elles créent des minorités artificielles, qu’elles peuvent ensuite manipuler et utiliser pour justifier des interventions et des réformes sociétales profondes. C’est une forme de néocolonialisme idéologique, où les peuples sont privés de leur autonomie et contraints de se conformer à des normes et des valeurs qui leur sont étrangères.

Il est crucial de comprendre que la refonte globaliste des sociétés ne se fera pas dans l’intérêt des peuples. Les solutions à nos problèmes sociaux ne résident pas dans l’adoption aveugle de ces idéaux destructeurs, mais dans la recherche de véritables solutions basées sur le respect des cultures et des traditions locales, et sur des politiques réellement inclusives et justes.

Nous devons ouvrir les yeux sur cette menace et refuser cette dystopie en devenir. La domination par l’idéologie est une colonisation moderne insidieuse qui doit être vigoureusement combattue. Ce n’est qu’en reconnaissant la véritable nature de cette idéologie et en résistant à ses pressions que nous pourrons protéger nos sociétés et construire un avenir véritablement harmonieux et équitable.

« Nayib Bukele, seguridad a cambio de democracia » ou « Nayib Bukele la sécurité en échange de la démocratie »

D’après cet article d’avril 2024, publié dans la revue “Mas Poder local”, qui est une publication trimestrielle éditée par l’Association Latino-américaine des chercheurs en campagnes électorales et le laboratoire de communication politique de l’université de Murcie, le Salvador serait devenu un exemple frappant de dégradation démocratique et donc de dérive autoritaire depuis l’arrivée de Nayib Bukele au pouvoir en 2019. Le paroxysme aurait été atteint lors des élections de 2024.

Leur postulat de départ est le suivant : Nayib Bukele est arrivé au pouvoir en 2019 avec une promesse forte de lutter contre le crime organisé et plus généralement contre les gangs. Il aurait utilisé cette lutte (et ses résultats probants) comme justification pour concentrer les pouvoirs exécutifs, affaiblir les contre-pouvoirs démocratiques, et transformer l’État en un régime de plus en plus autoritaire.

Ils mettent en avant les mots-clés suivants : Salvador ; érosion démocratique ; populisme punitif ; Bukele ; élections.

En prenant ce document comme base, nous allons analyser factuellement le déroulement de ces élections et examiner les critiques auxquelles elles ont été confrontées (qui les a formulées et surtout sur quel matériel idéologique elles sont basées …).

Alors que la popularité du président atteint des sommets records, que tous les indicateurs économiques du pays sont au vert (et même plus) et que le pays semble être durablement pacifié, je souhaite comprendre les raisons de ce discrédit violent sur la scène internationale.

Pour débuter leur démonstration, les auteurs se basent sur un rapport tout simplement nommé “L’état de la démocratie dans le monde en 2022”, du think-tank IDEA (Institute for Democracy and Electoral Assistance). Pour l’anecdote, c’est un document qui a été repris par énormément de nos médias Français.

Néanmoins, ils ne se présentent pas comme tel, puisqu’ils se considèrent comme, je cite « une organisation intergouvernementale qui soutient la démocratie dans le monde ».

Sur leur site internet, ils revendiquent le fait d’influencer les politiques locales et mondiales, sur les thèmes suivants :

  • Les processus électoraux
  • La construction constitutionnelle
  • L’évaluation de la démocratie
  • La participation et la représentation politiques
  • Le lien entre changement climatique et démocratie
  • L’impact du numérique sur la démocratie
  • L’égalité des sexes et l’inclusion

Amen.

Parmi leurs donateurs principaux on retrouve l’Union Européenne et l’Open Society de Mr Georges Soros.

De plus, il est important de spécifier que cet organisme est lié aux Nations Unies, à la commission Européenne, à la banque mondiale, à l’Organisation des Etats Américains, au conseil de l’Europe … Et j’en passe. En termes d’indépendance, on reviendra, puisqu’il s’agit objectivement d’un laboratoire de la pensée mondialiste, lié à tous ses acteurs majeurs.

C’est toujours le même schéma, en se positionnant comme les gardiens de la démocratie, ces institutions cherchent à imposer leur propre vision du monde (ou en tout cas celle des acteurs auxquelles elles sont liées et dont elles se font les fers de lance), sous couvert de défendre des valeurs universelles (qu’elles déterminent souvent elles-mêmes et qui passe par des nouvelles normes détruisant tout ce qui leur précède).

Leur nature mondiale, solidement installée et reconnue, leur confère un impact et une légitimité absolument inégalés. Qu’il s’agisse de la théorie du genre ou d’autres agendas progressistes, ces institutions ne se contentent pas de les promouvoir : elles les imposent, créant ainsi un environnement où toute tentative de divergence devient presque impossible.

Le président salvadorien, par son refus d’adhérer à ces volontés mondialistes, en devient une menace à neutraliser. Et s’il n’existe aucune sanction officielle et explicite, le rouleau compresseur se chargera de lui faire payer en exploitant d’autres biais ! Tout sera mis en œuvre pour qu’il soit écarté du pouvoir.

Ce système globalisé crée une réalité où l’indépendance nationale devient un mythe, un idéal sacrifié sur l’autel du progrès tel que défini par les élites. Les critiques internationales dirigées contre Bukele ne sont pas simplement le fruit d’une inquiétude légitime pour la démocratie au Salvador ; elles sont le reflet d’une lutte de pouvoir à l’échelle mondiale.

Une lutte où les institutions globales, soutenues par des acteurs influents comme l’Union Européenne ou l’Open Society Foundations de George Soros, font et défont les politiques nationales, éduquent les populations selon leur volonté et régissent les normes sociales en vue de renforcer toujours plus leur hégémonie et créer un monde à leur image, uniforme, dépendant, malléable, manipulable …

Ainsi, contrer ces forces revient à défier un ordre mondial bien ancré, un réseau si dense et puissant qu’il paraît invincible. Pour Bukele et d’autres leaders qui choisissent de suivre un autre chemin (comme Donald Trump ou Vitkor Orban par exemple), la résistance à cette hydre de Lerne est une bataille difficile, car elle ne s’attaque pas seulement à des idées, mais à une infrastructure massive qui contrôle la perception, l’information, et même la vérité elle-même.

Nayib Bukele aurait donc mis en œuvre une série de mesures qui menaceraient la démocratie dans le pays et qui seraient même le symbole d’une dérive autoritaire. Parmi lesquelles, on retrouve :

  1. Modification de la Constitution : La modification de la Constitution pour permettre au président de se représenter constituerait un tournant décisif dans la dégradation démocratique. En contournant l’interdiction de réélection immédiate, Bukele aurait affaiblit les principes de limitation du pouvoir et aurait ouvert la voie à une concentration de l’autorité entre ses mains.
  • La modification constitutionnelle n’est pas nécessairement synonyme d’autoritarisme. Dans la majorité des pays considérés comme démocratiques, la réélection présidentielle est permise (tous les pays de l’UE, par exemple), tant que des élections libres et équitables sont organisées. De plus, le soutien populaire massif dont il bénéficie démontre que les Salvadoriens approuvent sa politique et souhaitent le voir poursuivre son travail. La réélection peut être vue comme un moyen pour le peuple de réaffirmer sa confiance en Bukele, plutôt que comme une usurpation de pouvoir. Ironiquement, l’Union Européenne elle-même collabore avec de nombreux présidents africains, qu’elle a souvent contribué à mettre au pouvoir, et qui y restent depuis des dizaines d’années consécutives. Pourtant, la notion de dérive autoritaire devient étrangement floue lorsque le pouvoir soutient des intérêts compatibles avec ceux des élites mondialisées. Le deux poids deux mesures est flagrant : quand un leader comme Bukele s’oppose à l’agenda mondialiste, chaque geste est scruté et critiqué (jusqu’à placer un président qui leur serait acquis). Mais lorsque des régimes s’alignent sur leurs intérêts, la stabilité devient soudainement plus importante que la démocratie. Cette hypocrisie est encore plus évidente si l’on pense à la dictature sanitaire instaurée sous couvert de protection publique, où les libertés individuelles ont été suspendues sans qu’on entende les mêmes cris d’alarme contre l’autoritarisme (comme l’utilisation abusive du 49-3, la supranationalité du droit européen et j’en passe …).
  1. Intrusion militaire : En février 2020, Bukele a fait irruption dans l’Assemblée législative escorté par des militaires et des policiers armés, exerçant une pression directe sur les députés pour qu’ils approuvent un prêt destiné à son plan de lutte contre les gangs. Cet acte d’intimidation aurait violé les normes démocratiques et aurait mis en lumière l’utilisation de la force pour imposer des décisions politiques.
  • Cet événement doit être contextualisé. Comme décrit plus haut dans cet article, le pays était confronté à une crise sécuritaire sans précédent, et Bukele a agi pour garantir la sécurité de la nation et pérenniser ses actions. L’utilisation de la force était un moyen de pression, certes, mais visait à débloquer une situation politique paralysée par l’opposition, qui refusait de financer des mesures cruciales pour la réussite de sa politique (notamment l’équipement des forces armées). Il ne s’agissait donc pas d’une tentative de militarisation du pouvoir, mais d’une action exceptionnelle dans un contexte d’urgence nationale. Tous les régimes politiques, même ceux que nous considérons comme des modèles démocratiques, utilisent des formes de pression, souvent via des lobbies ou des canaux indirects pour parvenir à leurs fins. La différence ici, c’est que l’action a été visible, transparente, et faite au grand jour. Contrairement aux manipulations de coulisses, cette intervention a montré clairement où se situe le pouvoir et qui agit dans le sens la volonté populaire.
  1. Suspension des libertés civiles : Le gouvernement de Bukele a suspendu certaines libertés civiles sous prétexte de lutter contre la criminalité, notamment par le biais de l’état d’exception. Ces mesures permettraient au gouvernement d’agir sans transparence, d’éliminer les contrôles légaux sur la responsabilité et d’éradiquer l’accès à l’information. Les arrestations massives et les violations des droits humains, telles que l’incarcération de mineurs sans procès, illustreraient l’impact dévastateur de ces politiques sur la société salvadorienne.
  • L’état d’exception a été instauré dans le but de lutter efficacement contre une violence criminelle extrême. Les mesures prises, bien que sévères, ont permis de réduire drastiquement les taux de criminalité et de restaurer la paix dans des zones ravagées par les gangs. Ces actions ont été soutenues par une majorité de la population, qui ressentait l’urgence de rétablir l’ordre et la sécurité. Le succès de ces mesures montre qu’elles étaient nécessaires et justifiées dans le contexte spécifique du Salvador, un pays qui a longtemps souffert de l’impunité des criminels. De plus, il est important de rappeler que les états d’urgence dans nos démocraties occidentales sont souvent déclarés pour des raisons beaucoup plus floues et pour des motifs très politiques. On pense notamment aux mesures drastiques prises lors de la crise du Covid-19, ou encore aux hésitations à décréter l’état d’urgence après des événements comme les émeutes suivant l’affaire du canonisable Nahel.
  1. Propagande gouvernementale : Enfin, la propagande gouvernementale omniprésente, qui présente Bukele comme le sauveur du pays face à la criminalité, renforcerait son image personnelle au détriment des institutions démocratiques. Les campagnes de communication, souvent menées par l’État plutôt que par son parti, créeraient un climat de peur et de dépendance, où toute opposition serait perçue comme une menace à la sécurité nationale.
  • Bukele utilise effectivement les médias et les réseaux sociaux pour communiquer directement avec les citoyens, mais cela peut être interprété comme un moyen de contourner des médias traditionnels souvent biaisés et hostiles (puisque liés à des organes mondialistes). Cette stratégie de communication directe renforce la transparence et l’engagement citoyen, permettant au peuple de rester informé et impliqué. Contrairement à la propagande autoritaire classique, cette communication est interactive, Bukele répondant souvent aux critiques et s’engageant dans un dialogue avec ses électeurs.

En conclusion, le parcours de Nayib Bukele et les transformations qu’il a impulsées au Salvador révèlent un tableau à la fois complexe et inspirant. Dans un contexte global où le mondialisme et le “virus woke” menacent les fondements mêmes de nos sociétés, Bukele émerge comme un leader audacieux, défiant les normes établies (ou en cours d’établissement). Son ascension au pouvoir est le reflet de la volonté populaire, d’un peuple en quête de sécurité, de prospérité et de dignité.

Les mesures mises en œuvre, bien que controversées, visent à restaurer l’harmonie et la paix au sein d’une nation longtemps marquée par la violence et l’instabilité. En parallèle de sa lutte contre le crime organisé, il a également initié des programmes de réinsertion pour les anciens membres de gangs, témoignant d’une approche presque holistique, qui cherche à guérir les blessures du passé et à bâtir un avenir durable. Ces efforts, couplés à une économie en plein essor, à un secteur touristique en pleine renaissance et à des avancées notables dans l’éducation, illustrent une dynamique positive qui contraste avec les récits alarmistes véhiculés par certains médias.

Le pays, sous sa direction, se positionne ainsi comme un bastion de résistance face à une idéologie mondialiste qui cherche à uniformiser les cultures et à imposer des doxas déconnectées des réalités locales. Alors que tous les indicateurs économiques sont au vert et que la popularité du président atteint des sommets, il est crucial de reconnaître que cette trajectoire n’est pas seulement une question de politique, mais un véritable mouvement sociétal en faveur de la souveraineté et de l’autodétermination.

En somme, le Salvador de Nayib Bukele est une lueur d’espoir dans un monde en proie à des forces qui cherchent à contrôler et à manipuler. C’est un appel à la résistance, à la réaffirmation des valeurs locales et à la construction d’une société où la paix et l’harmonie peuvent enfin s’épanouir. Dans cette lutte pour un avenir meilleur, le peuple salvadorien, uni derrière son président, démontre que la volonté collective peut triompher des défis les plus redoutables. Le Salvador n’est pas seulement un pays ; c’est un symbole de résilience et d’espoir pour tous ceux qui aspirent à un monde où la liberté et la dignité humaine prévalent.