Variole du singe, la nouvelle coqueluche de l’OMS

Le titre est un peu racoleur, je vous l’accorde. Je joue sur les mots, avec la « coqueluche », maladie bien connue, et la « coqueluche », au sens de favori du moment. Rien de bien méchant, je suis un brin facétieux !

Cependant, derrière cet humour, se cache une réflexion plus sérieuse sur la récente montée en puissance de la variole du singe dans les préoccupations sanitaires internationales. Dans un contexte où l’OMS vient de classer cette infection en état d’alerte maximum, il m’apparaît crucial de prendre du recul, sans sombrer dans une posture antiscience de bas étage et à contrario, sans aller vers un dogmatisme pro-science (j’entends celle qui est promue et autorisée) quasi religieux, voire même fanatique.

Aux nouveaux lecteurs, je précise que je suis indépendant et sans aucun conflit d’intérêt. Je tente toujours de vous proposer des analyses rigoureuses et factuelles, nourries de sources claires et sérieuses (bien que ces notions, à l’instar de la science elle-même, méritent toujours d’être questionnées). Je pense que c’est aussi important d’écrire que je ne crois pas en la notion de consensus immuable et inexorable, puisque seul le mouvement m’apparaît comme une notion immuable et que ce dernier engendre inévitablement des évolutions, des révisions, des changements de paradigme etc …

Après ces précisions d’usage, revenons au sujet principal. Bien que la variole du singe ne soit pas une nouvelle venue sur la scène scientifique, il apparaît que le récit (ou narratif) autour de cette maladie évolue soudainement, comme si elle venait combler un vide laissé par l’essoufflement médiatique du Covid-19 (c’est l’impression qu’un tel raffut me donne de prime abord).

Mon défi sera donc de comprendre la genèse de cette infection, d’analyser les informations dont nous disposons et d’interroger les fondements de cette alerte mondiale.

Genèse et évolution : comprendre la variole du singe

Documents de travail : document PDF de 15 pages « Monkeypox » du Lancet.

La variole du singe a été identifiée pour la première fois en 1958 chez des singes envoyés de Singapour au Danemark (à l’époque, les singes étaient couramment utilisés pour des études en laboratoire en raison de leur similitude biologique avec les humains).

Au cours des dix années suivantes, des épidémies ont également été signalées chez des singes en captivité aux États-Unis, aux Pays-Bas et en France.

Le premier cas humain a été documenté en 1970 en République Démocratique du Congo. Il s’agissait d’un garçon de 9 mois, le seul membre de sa famille à ne pas avoir reçu le vaccin contre la variole. Selon le Lancet, on estime qu’une vaccination préalable contre la variole est efficace à 85 % pour prévenir cette forme dérivée, bien que l’efficacité à long terme de ce vaccin reste incertaine (je ne m’étendrai pas sur ce sujet, ça n’est pas la question ici).

C’est une maladie zoonotique, c’est-à-dire qu’elle peut être transmise des animaux aux humains (comme beaucoup d’autres maladies). De plus, il s’agit d’un orthopoxvirus.

Comment l’expliquer en quelques mots ? Je suis comme tout un chacun, un novice néophyte qui tente de comprendre, puis de vulgariser ! Bref, il s’agit d’un genre de virus qui survit longtemps dans l’environnement, qui peut infecter un large éventail d’hôte (des animaux aux humains donc) et qui induit des maladies, et donc des symptômes, divers et variés.

Sa létalité est jugée à son plus faible niveau (soit moins de 0,1%) et nécessite des comorbidités graves (il s’agit en l’occurrence ici, souvent du VIH).

On apprend que depuis 1970, la variole du singe a causée des infections sporadiques, principalement localisée en Afrique. Les mots ont toujours une importance cruciale pour moi. Ici, le terme « sporadique » utilisé dans la publication du Lancet, s’oppose au terme « épidémique ». Effectivement, une infection sporadique se réfère à des cas isolés et peu fréquents, qui apparaissent de manière imprévisible et sans lien évident avec d’autres cas.

Cette maladie n’a jamais été considérée comme susceptible de provoquer une épidémie mondiale. Ce qui ne veut pas dire que c’est impossible, mais simplement que les connaissances acquises à son sujet, n’en faisait pas un favori à ce statut.

Pour terminer ce paragraphe, comme déjà évoqué, les premiers cas notables ont été signalés en République Démocratique du Congo, où la maladie était confinée à certaines régions et apparaissait de manière isolée.

Plus tard (entre 2000 et 2010), des foyers sporadiques ont également été détectés au Nigeria, au Cameroun et dans d’autres pays d’Afrique centrale et de l’Ouest. En 2017-2018, une augmentation des cas a été observée au Nigeria, constituant l’un des foyers les plus importants et les plus médiatisés, avant ce que l’OMS qualifie « d’épidémie mondiale » en 2022.

Vous pouvez suivre l’évolution de la situation en Afrique ici : Mpox Situation in Africa – Africa CDC.

En tout cas, ces foyers montrent que, bien que la variole du singe ait été principalement localisée, des cas isolés ou de petites grappes de cas peuvent survenir dans diverses régions, souvent liés à des contacts rapprochés (très rapprochés) ou à des situations spécifiques (très spécifiques). Et ça nous amène vers mon prochain axe de réflexion …

Etude du cas Nigérian (plus gros foyer ou « cluster » connu à ce jour).

Documents de travail : document PDF de 72 pages intitulé « national monkeypox public health response guidelines » par le NCDC (Nigeria Center for Disease Control) et page officielle de l’OMS sur ce sujet précis.

Je ne vais pas faire de longs discours indigestes. Quelques extraits bruts traduis suffiront.

  • « Depuis le début de l’épidémie en septembre 2017 jusqu’au 15 septembre 2018, un total de 269 cas suspects ont été signalés dans 25 États et un territoire, dont 115 cas confirmés dans 16 États et un territoire. Sept décès ont été enregistrés, dont quatre chez des patients présentant une condition d’immunodépression préexistante. Deux travailleurs de la santé figuraient parmi les cas confirmés. Le groupe d’âge le plus touché est celui des 21-40 ans, et 79 % des cas confirmés sont des hommes. » OMS
  • « En 2018, un total de 76 cas ont été signalés, dont 37 confirmés, un ou deux décès probables. » OMS
  • « La présence de comorbidités telles que l’immunosuppression (par exemple, l’infection par le VIH) et d’autres maladies systémiques sous-jacentes peut contribuer à une maladie sévère, à des séquelles cliniques et à un risque accru de mortalité, comme le montrent six des sept décès rapportés lors de l’épidémie de 2017/18, qui étaient associés soit à une infection par le VIH, soit à une septicémie due à une infection bactérienne secondaire. » NCDC page 27

Chacun se fera son idée sur la gravité de la maladie, de la situation et la potentialité d’une épidémie mondiale hautement mortelle, nécessitant des mesures mondiales.

Néanmoins ça nous amène sur un point extrêmement intéressant, qui concerne les personnes les plus vulnérables et « cibles » privilégiées de ce virus chez l’homme.

Individus les plus vulnérables face à la variole du singe

Documents de travail : étude espagnole “Monkeypox outbreak predominantly affecting men who have sex with men, Madrid, Spain, 26 April to 16 June 2022” étude américaine “Modeling the Impact of Sexual Networks in the Transmission of Monkeypox virus Among Gay, Bisexual, and Other Men Who Have Sex With Men — United States, 2022” / étude Anglaise “Transmission dynamics and effect of control measures on the 2022 outbreak of mpox among gay, bisexual, and other men who have sex with men in England: a mathematical modelling study” / étude Française “Observational Cohort Study of Evolving Epidemiologic, Clinical, and Virologic Features of Monkeypox in Southern France”

Le sujet que nous abordons ici est sensible, car il met en lumière une réalité bien documentée : les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes apparaissent, selon toutes les études disponibles, comme la population la plus vulnérable face à cette maladie. Je ne fais pas de faux suspens pour vous dévoiler cette information.

Je vous invite à consulter les études disponibles sur ce sujet, car il est crucial de distinguer les faits de quelconques idéologies.

Il est important de noter que les données montrent clairement que la maladie touche principalement les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Cette réalité est établie par des preuves scientifiques solides, et il est de notre responsabilité de présenter ces faits de manière objective, sans jugement ni arrières pensées.

Il est essentiel de comprendre que la science doit primer sur les considérations idéologiques ou les préoccupations visant à ne pas heurter la sensibilité. Les mesures de santé publique doivent être fondées sur des données factuelles et non influencées par des considérations inclusives ou politiques. Les politiques doivent permettre d’assurer une réponse sanitaire efficace et fondée sur des connaissances empiriques, afin de protéger la santé publique de manière rigoureuse et transparente. Il s’agit de cibler les personnes les plus vulnérables afin de pouvoir leur venir en aide.

Points communs de toutes ces études :

  • La transmission de la maladie dans les cas récents est largement associée à des contacts intimes rapprochés. Les études montrent que les contacts prolongés et physiques, surtout les relations sexuelles, sont des modes de transmission prédominants.
  • Les symptômes cliniques de la variole du singe, tels que décrits dans les études, incluent des éruptions cutanées caractéristiques, des lésions dans les zones génitales et anales, et des symptômes systémiques comme la fièvre et les myalgies.
  • Bien que des cas isolés puissent se produire dans d’autres groupes de population, les études indiquent que les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes sont de loin les plus touchés dans les cas récents. Les autres groupes, y compris les femmes et les enfants, sont moins représentés (quasi nul) dans les données disponibles.

Il est hypothétiquement possible que l’augmentation des cas puisse, en partie, s’expliquer par des facteurs socioculturels, tels que l’essor d’une idéologie LGBTQUIA+ à l’échelle mondiale. Cette évolution encourage les individus à s’assumer pleinement et à vivre leur sexualité de manière plus épanouie et ouverte.

En conséquence, une augmentation de la visibilité et de la reconnaissance des relations homosexuelles et bisexuelles pourrait entraîner une hausse du nombre de personnes engagées dans ces pratiques, ce qui pourrait mathématiquement, se traduire par une augmentation des cas détectés de variole du singe au sein de cette population spécifique, puisque c’est celle qui est la plus vulnérable.

Cette dynamique ne doit cependant pas être interprétée comme une causalité directe, mais plutôt comme une corrélation potentielle que j’établie et qui me semble être une des explications possibles à « la flambée » décrite par l’OMS et qui motive son classement (et son état d’alerte maximale).

Cette hypothèse n’a cependant pas été retenue par l’OMS.

Le classement de l’OMS en état d’alerte maximale

Documents de travail : document interne OMS “International Health Regulations (2005) Emergency Committee regarding the upsurge of mpox 2024” / site de l’OMS

Le mercredi 14 aout 2024 l’OMS a déclenchée son plus haut niveau d’alerte au niveau mondial concernant cette maladie.

Cette décision est expliquée dans ce communiqué : « WHO Director-General declares mpox outbreak a public health emergency of international concern ».

En résumé, Le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que l’augmentation des cas de variole du singe en République Démocratique du Congo (RDC) et dans d’autres pays africains constitue une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Cette décision, prise sur les conseils d’un comité d’experts, souligne la nécessité d’une réponse internationale coordonnée pour freiner la propagation du virus.

Car oui cette décision a été prise par exactement 16 personnes et 2 conseillers. Liste des personnes engagées que vous pouvez retrouver ici même.

Les politiques de santé nationales étant liées à celles de niveau mondial. Il me paraît dès lors important de souligner, et de vous rapporter, que 16 personnes ont décidées pour une bonne partie de la planète. C’est uniquement du factuel et chacun se fera son opinion sur le mode de fonctionnement de cette « gouvernance mondiale » (qui est coercitive vis-à-vis d’états censés être souverains).

Quand les réalités connues sont minimisées et instrumentalisées

Documents de travail : Document OMS : Orthopoxvirose simienne : surveillance, enquête sur les cas et recherche des contacts / Document OMS : « Strategic framework for enhancing prevention and control of mpox 2024–2027 » (oui c’est prévu sur 2024-2027) / WHO Advisory Committee on Variola Virus Research

Ce document de l’OMS est très intéressant puisque c’est une version actualisée (en date du 20 mars 2024) des directives précédentes sur la surveillance, l’investigation des cas et la recherche des contacts, initialement publiées le 22 décembre 2022.

Une phrase au début a particulièrement attiré mon attention : « au cours de la flambée épidémique de 2022-2023, des périodes d’incubation plus courtes ont été observées, comparativement à celles précédemment signalées ».

Sur quoi se basent-ils pour utiliser ce terme plutôt alarmiste de « flambée épidémique » (qu’ils reprennent beaucoup dans leur communication) ?

Ils annoncent eux même se baser sur ces quatre études :

  1. “Mpox outbreak 2022: an overview of all cases reported to the Cologne Health Department”
  2. Clinical presentation and virological assessment of confirmed human monkeypox virus cases in Spain: a prospective observational cohort study
  3. Serial Interval and Incubation Period Estimates of Monkeypox Virus Infection in 12 Jurisdictions, United States, May–August 2022
  4. Early Estimates of Monkeypox Incubation Period, Generation Time, and Reproduction Number, Italy, May–June 2022

Etude numéro 1

Les résultats de la première sont sans appel et confirme ce que j’ai écrit précédemment à savoir, je cite : « L’épidémie de mpox en 2022 à Cologne a principalement touché des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et ayant rapporté des rencontres sexuelles récentes ».

Cette étude a impliquée exactement 368 individus et les données ont été récoltées lors d’entretiens téléphoniques et digitaux (donc à distance).

Etude numéro 2

Elle a été menée dans trois cliniques de santé sexuelle à Madrid et Barcelone.

Les données, recueillies via des entretiens, comprenaient des informations sur la vaccination, le statut VIH, les comportements sexuels, et les résultats cliniques 14 jours après le diagnostic. Les prélèvements pour PCR ont été effectués sur diverses zones du corps pour analyser la présence du virus et d’éventuelles co-infections.

Les résultats sont encore une fois sans appels, je cite : « 181 patients ont reçu un diagnostic confirmé de variole du singe et ont été inclus dans l’étude. Parmi eux, 166 (92 %) s’identifiaient comme homosexuels, bisexuels ou autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ».

Etude numéro 3

Je cite : « La transmission lors de la flambée actuelle s’est principalement produite par contact physique étroit associé à des activités sexuelles entre hommes homosexuels, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ».

Etude numéro 4

Je cite : « Au 8 juillet 2022, un total de 255 cas confirmés par PCR avaient été signalés en Italie. À l’exception de 2 cas, tous étaient des hommes, et parmi les 200 hommes ayant divulgué des informations, 190 (95 %) ont indiqué avoir eu des relations sexuelles avec des hommes ».

Avant toute analyse, c’est important de souligner que la « flambée épidémique » décrite fait tout le temps état de quelques centaines de cas par an. Mais on peut considérer que ça revêt une importance mondiale. Je souligne juste ce fait.

« Près de 200 décès liés à l’orthopoxvirose simienne ont été signalés dans les pays touchés en 2022-2023, parmi les cas confirmés en laboratoire. Plus de la moitié de ces patients présentaient des facteurs de risque sous-jacents (p. ex., les personnes immunodéprimées) ». 200 décès au niveau mondial et les “facteurs de risque sous-jacent” concernent dans une écrasante majorité le virus du Sida.

Dans ce document l’OMS elle-même précise que, je cite « la transmission, initialement amplifiée par les voyages et les rassemblements dans plusieurs pays, est principalement entretenue par des contacts sexuels entre hommes homosexuels, hommes bisexuels, autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes de genre variant et professionnels du sexe ».

Cependant bien que le rapport aborde la transmission interhumaine, il apparaît que l’OMS ne met pas assez l’accent sur le fait que la majorité des cas récents sont concentrés dans des réseaux sexuels spécifiques. Il ne s’agit évidemment pas d’un problème de santé publique général, mais bien d’un problème spécifique. Comme le prouve les extraits suivants :

  • « Le virus peut également se transmettre de l’environnement aux humains à partir de vêtements ou de linge de maison contaminés par des particules cutanées infectieuses (on parle de transmission par des objets contaminés). Si ces objets sont secoués, les particules peuvent se disperser dans l’air et être inhalées, se déposer sur une peau lésée ou des muqueuses et entraîner une transmission et une infection ».
  • « La dynamique de transmission n’est pas entièrement élucidée dans des pays comme la République démocratique du Congo, où le virus circule de plus en plus ces dernières années, le Nigéria, où l’apparition de nouveaux cas est constante, ou le Soudan, où le clade I du virus a été nouvellement signalé en 2022 ».
  • « la confirmation des différents modes de transmission de l’animal à l’être humain reste difficile à établir ».

Une seule question, souligner ça fait-il de nous un homophobe ?

Ça pourrait pourtant être très simple. Des campagnes ciblées, des prises en charges ciblées … Mais il est désormais facile de jouer sur le fait que de telles campagnes seraient stigmatisant et homophobe. On peut donc généraliser ce problème au monde entier.

Urgence sanitaire mondiale et ingénierie sociale : la variole du singe comme nouvelle étape de la stratégie développée pendant le covid.

Dans un contexte où l’idéologie dominante cherche à imposer un contrôle global, le classement d’une maladie en Urgence de Santé Publique de Préoccupation Internationale (USPPI) peut être interprété comme une stratégie cynique pour légitimer des mesures d’envergure au niveau mondiale, via les organes supranationales comme l’OMS.

En effet, cette désignation permet aux autorités, sous couvert d’une prétendue crise sanitaire mondiale, d’imposer des restrictions draconiennes et de centraliser des pouvoirs qui touchent l’ensemble de la population, tout en maintenant un voile de légitimité et de bienveillance.

Loin d’être une réponse proportionnée à une menace ciblée, le classement en USPPI, lorsqu’il est appliqué à des maladies qui touchent principalement des groupes spécifiques, devient un prétexte pour des interventions globales alors qu’elles devraient être ciblées !

En minimisant les réalités spécifiques (comme le fait que la variole du singe affecte de manière écrasante les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes) les autorités sanitaires masquent la véritable nature de la (prétendue) crise pour justifier des mesures qui affectent uniformément toute la population. C’est l’incohérence majeure sur laquelle j’attire votre attention.

Le classement d’une maladie en USPPI ne se contente pas de déclencher une réponse immédiate face à une crise sanitaire (quasi inexistante et/ou très ciblée encore une fois) ; il ouvre surtout la voie à une centralisation des pouvoirs et à une expansion des mesures de contrôle.

Ce statut permet aux autorités sanitaires et gouvernementales de mettre en œuvre des mesures exceptionnelles qui affecteraient profondément les libertés individuelles et les structures sociétales.

Le classement fallacieux d’une maladie en USPPI pourrait représenter une manœuvre stratégique pour légitimer des mesures de contrôle globales et pour transformer les structures sociales et politiques de manière profonde.

Je ne suis pas Nostradamus mais voici ce que cela pourrait induire :

  • Centralisation du pouvoir et renforcement de l’autoritarisme

Ce classement permet aux autorités sanitaires et gouvernementales de concentrer le pouvoir. Ce qui entraine deux conséquences principales :

    • Contrôle Centralisé : Les organismes internationaux et nationaux obtiennent des pouvoirs étendus pour coordonner des actions à l’échelle mondiale, réduisant la souveraineté des états et des régions.
    • Décisions Unilatérales : Les politiques et les régulations peuvent être imposées sans consultation ou consensus, concentrant la prise de décision entre les mains d’un petit groupe de décideurs.
  • Surveillance de masse et atteinte aux libertés individuelles

Le prétexte de la crise permet d’étendre la surveillance et de restreindre les libertés personnelles :

    • Surveillance Généralisée : Les technologies de surveillance, telles que les systèmes de traçage des contacts et les bases de données de santé, sont mises en place, souvent sans garanties adéquates de protection de la vie privée.
    • Restrictions des Libertés : Les confinements, les restrictions de voyage et les contrôles de vos déplacements pourraient revenir, entraînant une diminution significative des libertés individuelles.
  • Manipulation par la peur et contrôle social

L’utilisation de la crise pour influencer et manipuler les comportements sociaux :

    • Climat de peur : La maladie est présentée comme une menace mondiale (alors que c’est objectivement faux dans ce cas), créant un climat de peur et d’urgence qui facilite l’acceptation de mesures extrêmes. Le covidisme achève la démonstration de l’efficacité d’une telle manipulation.
    • Conformité forcée : Les mesures de contrôle sont souvent justifiées par la nécessité de protéger la santé publique, forçant la population à se conformer à des directives qui pourraient autrement être rejetées. Retour du fameux “faite le pour les autres”.
  • Exploitation Économique

Le classement USPPI devient un levier pour des bénéfices économiques importants :

    • Commandes massives : Des contrats pour des vaccins, des commandes de tests PCR (la variole du singe nécèssite aussi des test PCR) et des équipements médicaux sont passés en grandes quantités, profitant aux grandes entreprises pharmaceutiques et aux fournisseurs.
    • Rendement financier : La création de stocks et les interventions de santé génèrent des revenus considérables pour les acteurs du secteur de la santé, souvent au détriment des finances publiques. Les politiques de création de stock (ou de continuité) sont votées à l’OMS comme vous pouvez le voir dans ce document (votes page 35).
  • Préparation d’un cadre pour des interventions futures

Le statut d’USPPI établit un précédent pour la gestion de futures crises :

    • Normes Élargies : Les mesures mises en place deviennent un modèle pour d’autres situations de crise (cf exemple covid), établissant des normes pour l’intervention d’urgence qui peuvent être appliquées à des situations similaires ou même à des situations moins graves (comme ici).
    • Préparation au contrôle permanent : Les infrastructures et les politiques mises en place sous prétexte de crise sanitaire peuvent être maintenues ou renforcées, facilitant une surveillance et un contrôle continus.

Projet EUVABECO déjà en phase de test dans 5 pays de l’UE (Lettonie, Grèce, Belgique, Allemagne et Portugal).

Le projet EUVABECO, est l’acronyme de “European Vaccine and Biologics Evaluation Coordination” est une initiative élaborée par la Commission Européenne. Sa mission est de créer un cadre pour coordonner l’évaluation et l’approbation des vaccins et autres produits biologiques à travers l’Europe.

Ce projet contient aussi par exemple l’EVC (European Vaccination Card). Qui se présente d’ailleurs comme ça :

Elle pourrait servir de mécanisme pour renforcer le contrôle centralisé, accroître la surveillance des individus, et justifier des politiques de conformité strictes. Elle pourrait surtout devenir l’instrument d’un crédit sociale.

  • Renforcement de l’agenda globaliste

Le classement en USPPI permet de promouvoir des agendas politiques et sociaux à une échelle mondiale :

    • Uniformisation des politiques : La crise justifie la mise en œuvre de politiques uniformes à travers les pays, favorisant un agenda globalisé et souvent centralisé.
    • Influence internationale : Les grandes organisations internationales, telles que l’OMS, obtiennent une influence accrue sur les politiques nationales, consolidant leur pouvoir au détriment des autonomies locales.

Merci de m’avoir lu 🙂