J’aimerai commencer cet article par un coup de gueule contre les taxis ! Les gars ne savent jamais où ils vont … Ils ne savent jamais où se situe le point de destination. Tu montes dans un taxi, c’est “la carte au trésor”, y’a pas l’hélico et Nathalie Simon, mais t’es dedans.
Hai Phong c’est fini, comme dirait Roger Pouldeau, “toutes les bonnes choses ont une fin”. Ces derniers jours ont été formidables et bien remplis. Avec l’ascension au sommet d’une mini montagne dont j’ai oublié le nom, la rencontre de plusieurs étudiants Sud Africain lors d’une soirée animée et un match de foot au sein de l’université (NDLR 1 but et 1 passe dé), l’animation au micro d’un jeu devant une cinquantaine d’étudiants chauffés à blanc, “l’emprunt” d’un pédalo aux alentours de 3h du matin sur le chemin du retour depuis une boîte de nuit …
A prendre au second degré ou pas. Toute ressemblance avec des faits réels ne serait que pure et fortuite coïncidence 🙂
Cet article traitera de quelques contradictions que j’ai relevées jusqu’à présent au Vietnam. Par ce titre, je rend aussi hommage à cette magnifique chanson de Emilie Nef Naf dans laquelle l’ex gagnante de secret story pointait du doigt quelques contradictions dans les comportements humains, via des paroles engagées et pleines de revendications.
Avec la collaboration de Phu, jeune palefrenier de la banlieue de Hai Phong.
Focus sur un monde à part … Lumière sur, “le bus”.
Très prisé au Vietnam, il existe des lignes de bus pour aller à peu près partout et ce à moindre frais. Mis à part le transport de voyageurs, le bus accepte les animaux en tout genre (poule, coq, chien …) et fait aussi office de service postal.
La journée a débutée relativement tôt, levé 7h, départ 8h pour Trang An. Je savais pas trop à quoi m’attendre (juste que c’était similaire à Tam Coc, mais comme je savais pas non plus ce qu’étais Tam Coc …). Bref, Trang An est défini comme un complexe paysager constitué de spectaculaire paysage de pitons karstiques sillonné de vallées. OK !
Aujourd’hui encore, à 4h du matin, il commençait à crier à gorge déployée, à intervalle régulier de 15 secondes … Lui, c’est le Coq. Situé approximativement 20 mètres en dessous de ma fenêtre, qui peine à fermer, il fait naître en moi une haine irréversible pour ces putains de gallinacés. Après 1 mois, je pense être en mesure de dire “Oui je pourrai vraiment lui trancher la gorge”. Merci dame nature d’avoir créer cette m****. Merci aussi d’associer la France à cet animal perfide et insidieux.
Une vidéo qui présente parfaitement le Panda Center où je suis actuellement volontaire en tant que prof de Français. N’hésitez pas à tenter ce type d’expérience, ici ou ailleurs 🙂
Des moments partagés avec simplicité, des rencontres et beaucoup de bienveillance.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=mQoYHN3uKJk]
A la question “Le chien, en ami ou en rôti ?”, les Vietnamiens ont tranchés ! Tout ce que j’ai entendu avant de venir ici, du style “Mais c’est une légende, ils en mangent plus jamais” a été balayé d’un revers de main … Une simple visite au marché local suffit, pour observer toute sorte de chiens, délestés de leur peau et de la moitié de leurs pattes.
Une viande plutôt bon marché. Côté saveur, je ne le recommande pas, la texture très élastique et un goût de fumé assez prononcé font une combinaison aussi surprenante que dégueulasse.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=RF2qaGnfBuY]
J’ai 3 cours a donner par semaine, 1 le vendredi et 2 le samedi. Les enfants ont entre 9 et 13 ans et je suis assez impressionné par leur niveau de français, que ce soit en vocabulaire, en conjugaison et en prononciation. Je pense que, au même âge, beaucoup de jeune Français sont beaucoup plus naz … Mais au delà de ça, ce qui change fondamentalement, c’est leur implication et leur envie d’apprendre. L’école et la discipline ont vraiment une place centrale, ce qui diffère de moi, le cancre resquilleur, désormais repenti.
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Par Astrid du blog histoiresdetongs.com